i24NEWS
Après l’une des plus graves confrontations depuis la guerre de 2014 entre Israël et le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, une fragile trêve a été instaurée jeudi soir, par l’entremise de l’Egypte et de l’ONU, selon une source proche des négociations.
Aucune confirmation officielle n’a été obtenue d’Israël ou du Hamas, mais la situation s’est calmée depuis dans l’enclave palestinienne et dans sa périphérie israélienne.
« Nous sommes en plein dans une campagne contre le terrorisme à Gaza », a déclaré Benyamin Netanyahou à l’ouverture du Conseil des ministres hebdomadaire.
« Notre demande est claire: un cessez-le-feu total. Nous ne nous ne contenterons pas de moins », a-t-il ajouté.
« Jusqu’à présent, nous avons détruit des centaines de cibles militaires du Hamas et à chaque nouvelle série d’attaques, l’armée fait payer un lourd tribut au Hamas », a encore dit le Premier ministre de l’Etat hébreu.
Depuis le début des rassemblements de la Marche du retour, commencés le 30 mars dernier à Gaza, des manifestants palestiniens et l’armée israélienne se font face de façon récurrente.
Au moins 168 habitants de l’enclave côtière parmi lesquels un grand nombre d’activistes de mouvements terroristes ont été tués lors d’affrontements avec Tsahal.
Le 20 juillet, un soldat israélien avait trouvé la mort après avoir été pris pour cible par des snipers du Hamas, une première depuis la fin de la guerre qui avait opposé l’Etat hébreu à diverses forces paramilitaires palestiniennes en 2014.
Entre mercredi et jeudi soir, plus de 180 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza vers Israël, faisant plusieurs blessés et précipitant les Israéliens vers les abris.
L’aviation israélienne a riposté en frappant plus de 150 sites militaires du Hamas à Gaza.
Trois Palestiniens, dont une femme enceinte de 23 ans et sa fille de 18 mois, ont été tués dans ces raids israéliens.
Il s’agissait de la troisième épreuve de force significative depuis juillet.
(Avec agence)