Suite à la disqualification de Derhy comme ministre par les juges suprêmes, et les menaces de la « conseillère juridique » Miara selon lesquelles elle envisage d’entrainer le Premier ministre à se retirer, Netanyahou et Levin disent dans des conversations à huis clos qu’ils envisagent même d’intensifier la réforme judiciaire.
Les attaques du bloc de centre-gauche contre la réforme de Levin : hier, il a été rapporté dans ‘News 12’ que le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de la Justice Yariv Levin ont clairement indiqué dans des conversations à huis clos qu’ils n’avaient pas l’intention de faire des compromis et de changer certaines choses dans la réforme révolutionnaire de la justice. Non seulement ils n’ont pas dormi, mais dans les conversations à huis clos, les deux ont clairement indiqué qu’après la disqualification de Derhy, il est possible qu’ils intensifient même la réforme.
Il y a deux raisons pour lesquelles Netanyahou et Levin, dans des pourparlers à huis clos comme mentionné ci-dessus, affirment qu’ils peuvent exacerber la réforme juridique. D’abord la disqualification d’Aryeh Derhy en tant que ministre, comme l’ont décidé les 10 juges de la Cour suprême la semaine dernière, et l’autre raison est les informations concernant la conseillère juridique du gouvernement, l’avocate Gali Baharv-Miara, selon lesquelles elle envisage la possibilité que Netanyahou prenne du large. Ce soir, elle l’a officiellement nié, mais les deux sont toujours en colère contre elle.
« L’idée même de Miara d’emmener Netanyahou en prison a aiguisé la détermination du Premier ministre et du ministre de la Justice quant à la nécessité de promouvoir la réforme », ont déclaré des responsables de la coalition qui se sont entretenus avec les deux à Tel-Aviv, sans avoir besoin des critiques qui leur sont adressées dans les médias. Cependant, les deux n’interféreront pas dans les tentatives de médiation du président Yits’hak Herzog, par exemple, puisque cela leur permet de produire une possibilité virtuelle de réconciliation.
L’entourage de Levin dit qu’il est prêt à entendre parler d’éventuels changements dans la réforme juridique, mais seulement si l’opposition est prête à venir écouter et soutenir la réforme elle-même. « D’abord, ils soutiennent la réforme, puis nous discuterons des changements que nous apporterons, le cas échéant », ont déclaré l’entourage du ministre de la Justice. Cependant, bien sûr, l’opposition n’a pas l’intention de soutenir la réforme juridique, même si Levin y apporte certains changements.
