Publié par brzustowski
L’interdiction des abattages rituels nuira à la continuité de la vie juive en Europe, a averti le Premier ministre Benjamin Netanyahou en s’adressant aux dirigeants de plusieurs pays de l’UE, dont certains ont commencé à légiférer contre cette pratique.
Par Ariel Kahana
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a écrit à un certain nombre de dirigeants européens pour leur demander de permettre la poursuite de l’abattage cacher dans leur pays.
Netanyahou les a joints directement après que la ministre des Affaires de la Diaspora Omer Yankelevich lui a demandé son aide, à la suite d’une décision de justice de l’UE qui a confirmé l’interdiction belge du massacre cacher.
La lettre a été envoyée aux dirigeants de Pologne, de Finlande, du Portugal, d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, de Hongrie, d’Irlande, de France, du bureau de la présidence de l’UE et du président du Conseil européen. Certains des pays figurant sur cette liste ont déjà commencé à adopter des lois interdisant l’abattage cacher au motif qu’il comporterait l’expression d’une « cruauté » envers les animaux.
Netanyahu a exprimé son inquiétude face à la décision de la Cour de l’UE et dit aux dirigeants européens qu’elle restreint la liberté de religion (donc, implicitement, la persistance de a présence d’une communauté juive organisée en Europe).
« Cette décision menace la liberté de religion des Juifs à travers l’Europe. Les dirigeants juifs d’Europe et les chefs d’institutions juives ont exprimé leur état de choc face à cette décision et ses conséquences néfastes pour la continuation de la vie juive dans l’Union européenne », a-t-il écrit.
Le président de l’Agence juive, Isaac Herzog, a également envoyé un message aux dirigeants européens dans lequel il a expliqué qu’il voulait « attirer leur attention » sur le sentiment de malaise et de rejet qui « se propageait parmi un certain nombre de communautés [juives] qui estiment que la tradition et l’accomplissement des commandements sont remis en question par certaines parties du public européen et de ses législateurs. «
« Nous parlons d’un pilier des commandements religieux juifs, où il n’y a pas de place pour le compromis », a écrit Herzog.