Netanyahou/Affaires de corruption: un témoin-clé aurait « subi des pressions » et révélé des faits « inexistants » (média)

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Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks during a press conference at the Kirya government headquarters in Tel Aviv, on November 18, 2018. Photo by Tomer Neuberg/Flash90 *** Local Caption *** ??? ?????? ?????? ?????? ????? ???????? ?????? ?? ????

Le témoin-clé dans le « dossier 4000 », décrit comme le plus dangereux pour Benyamin Netanyahou, soupçonné de corruption, aurait évoqué des réunions « inexistantes » et changé de versions à plusieurs reprises lors de son interrogatoire sous la pression des enquêteurs, a révélé lundi la chaîne israélienne, Channel 12.

Dans cette affaire, M. Netanyahou aurait tenté de s’assurer une couverture favorable sur le site d’informations Walla. En contrepartie, il aurait octroyé des faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des millions de dollars à Shaul Elovitch, alors patron du principal groupe de télécommunications israélien Bezeq et du site Walla.

Or l’ancien conseiller du Premier ministre sortant, Nir Hefetz, aujourd’hui témoin de l’accusation, aurait notamment apporté des détails concernant une réunion tripartite avec MM. Netanyahou et Elovitch, qui n’aurait jamais eu lieu.

La réunion aurait été organisée par un autre conseiller de M. Netanyahou, David Sharan selon Nir Hefetz, or M. Sharan au moment de ladite réunion, ne travaillait pas pour le bureau du Premier ministre.

Il a par ailleurs été rapporté que M. Hefetz a subi de lourdes pressions de la part des enquêteurs, afin qu’il s’engage par écrit à devenir « témoin d’Etat », et placé en détention pendant près de 15 jours consécutifs, une période bien au-delà de ce qui est autorisé dans le cadre de crimes en col blanc.

Mardi, le procureur général, Avi’hai Mandelblit a réagi aux allégations et déclaré que « si un acte répréhensible a été commis, il sera examiné et traité comme il convient », réaffirmant sa confiance à l’égard des enquêteurs.

« Nous nous garderons de nous baser sur des informations partielles ou biaisées » livrées par les témoins, a réitéré le procureur.

« Les décisions relatives aux éléments de preuve et la portée juridique de chacun des éléments de l’enquête sont prises après un examen attentif de l’ensemble des documents, et il en va de même pour les faits », a-t-il rappelé.

Source www.i24news.tv

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