Netanyahu a déclaré aux ministres opposés à la décision de transférer du carburant vers Gaza que « si Israël n’avait pas apporté de carburant à Gaza, la bande serait entrée dans une crise humanitaire aiguë » • Netanyahu a averti qu’Israël aurait été soupçonné d’avoir commis des « crimes de guerre ».
JDN – Nissim Mizrahi
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a clarifié hier soir (nuit), lors de la réunion du cabinet, qui a duré jusqu’au petit matin, ce qui était à l’origine de la décision d’approuver l’introduction de carburant dans la bande de Gaza, contrairement à toutes les promesses précédentes sur le sujet.
Selon un article paru dans Khan 11, Netanyahu a déclaré aux ministres opposés à la décision que « si Israël n’avait pas apporté de carburant à Gaza, la bande serait entrée dans une crise humanitaire aiguë ».
Netanyahu a ajouté que si Israël n’avait pas accepté cette décision, il aurait perdu une grande partie de la légitimité internationale pour poursuivre l’opération à Gaza, et aurait même été soupçonné de commettre des « crimes de guerre », selon des sources proches du dossier.
Une source politique a déclaré ici que Gaza était au bord d’une crise humanitaire, qui a été évitée à la dernière minute grâce à la décision d’acheminer du carburant. Selon lui, le carburant destiné à Gaza est soumis à un mécanisme de contrôle strict, qui garantit qu’il ne finira pas entre les mains du Hamas.
C’est plausible, mais pourquoi s’être laissé entrainer à dire le contraire quelques temps auparavant ?
