La police de Berlin a ouvert une enquête préliminaire contre le président de l’Autorité palestinienne Abou Mazen pour négation de l’Holocauste • « Quiconque nie l’Holocauste en Allemagne ou minimise sa valeur doit être puni pour cela. C’est notre loi. Contrairement au Chancelier, les citoyens ne se taisent pas ».
JDN
La police de Berlin a annoncé aujourd’hui (vendredi) son intention d’enquêter sur les déclarations du président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, afin de savoir s’il a violé la loi allemande qui interdit le négationnisme et l’incitation à la haine, a indiqué le journal allemand « Bild ».
Le rapport indique que la police enquête sur une infraction commise par le président de l’autorité en vertu de l’article 103 de la loi pénale en Allemagne, qui interdit l’incitation à la haine et à la violence. Il a également été signalé que l’incident a fait l’objet d’une enquête par l’unité spéciale du tribunal pénal d’État de Brandebourg.
Mike Delberg, le petit-fils d’un survivant de l’Holocauste qui a porté plainte, a déclaré au journal allemand que « quiconque nie l’Holocauste en Allemagne ou minimise sa valeur devrait être puni pour cela. Je ne dis pas cela, c’est notre loi. Contrairement au chancelier, les citoyens ne se taisent pas. »
L’avocat pénaliste Otto Water a déclaré au journal allemand : « A la suite des déclarations dures d’Abbas, il est impossible d’éliminer le soupçon qu’il a délibérément sous-estimé la sévérité de la tyrannie nazie ».
Le ministère allemand des Affaires étrangères a précisé que Mahmoud Abbas bénéficiera de l’immunité de poursuites parce qu’il se rendait dans le pays dans le cadre d’un poste officiel en tant que représentant de l’Autorité palestinienne au moment où il a fait ces remarques.