Il y a quelques semaines, des supporters du Beerschot ont entonné le chant « Qui ne saute pas est un Juif » lors du match face à Lokeren. Le Match Delegate l’a notifié dans son rapport et le club anversois devait venir s’en expliquer à l’Union belge de football.
« Le mot ‘juif’ est utilisé par les supporters de l’Antwerp pour se décrire eux-mêmes. Le chant entonné par les supporters du Beerschot-Wilrijk leur était destiné. Il n’avait pas l’objectif de discriminer ou d’inciter à la violence. » C’est en ces termes que la Commission des Litiges de l’Union belge a motivé son jugement en appel à propos du chant « Qui ne saute pas est un Juif. »
Elle a même ajouté : « Il doit y avoir une volonté manifeste d’inciter à la discrimination, à la haine ou à la violence. Si ce n’est pas le cas, chaque expression appartient à la liberté d’expression. »
Satisfaction anversoise
L’avocat du Beerschot-Wilrijk Walter Damien s’est montré satisfait dans les colonnes de la Gazet van Antwerpen : « Nous avons demandé l’acquittement et je suis content qu’on nous ait suivi juridiquement. La Commission des Litiges a compris qu’il s’agissait d’un surnom que se donnent les supporters de l’Antwerp. Elle a rendu hommage à la liberté d’expression. Le but principal est atteint. Et c’est que nos fans ne soient pas dépeints comme discriminants ou racistes. »
Ces dernière semaines, le Beerschot-Wilrijk a affirmé qu’il appliquerait la tolérance zéro en ce qui concerne les engins pyrotechniques et les chants vexatoires.