La descente du Na’hal Aviv est l’une des plus belles de la Galilée… laissons-nous tenter par cette magnifique promenade sportive.
On commencera cette ballade en se rendant du côté du kibboutz Yaron, en partant de Ré’hania ou de Bar’am. Juste avant le kibboutz, on verra un sentier marqué en bleu qui descend vers le na’hal (sachant qu’un na’hal est le lit d’un torrent, sec la majeure partie de l’année, mais effectivement à éviter durant l’hiver) – pour y accéder, on peut passer par les deux passages pour l’eau de pluie qui sont installés sous la route, ou descendre du côté du sentier en quelques mètres assez rudes.
Sur quelques centaines de mètres, nous avancerons sur des pierres qui forment le lit d’un torrent (particulièrement à éviter en hiver…), et qui rendent le passage assez difficile.
Tout ce na’hal est marqué par des rochers assez impressionnants, en particulier au sommet des collines. On verra également des rocs élevés, de forme humaine.
Notre sentier nous amènera à grimper jusqu’à l’un des plus importants ensembles rocheux de la région, où se sont formées des grottes naturelles fort imposantes. Elles forment un ensemble d’habitations, qui ont été utilisées depuis l’antiquité. On y verra même un puits qui servait à conserver l’eau de pluie, pour les besoins des gens qui y habitaient.
L’accès aux grottes est assez difficile, même s’il ne faut gravir que quelques dizaines de mètres pour y accéder.
Après la visite des grottes, notre sentier descend de manière assez abrupte le long du na’hal, pour mener finalement au Chevil Israël dans le na’hal Dichon. Si nous le prenons sur notre droite, il nous permettra de retrouver notre voiture, après deux kilomètres de marche monotone. Il est également possible avec une voiture tous terrains de se rendre jusqu’à l’aboutissement du sentier descendant du na’hal Aviv.
Sur le chemin du retour, il est possible de s’arrêter sur la tombe du prophète Yechayahou/Isaïe, que l’on a identifiée depuis quelques années (assez bizarrement tout de même) comme se trouvant dans le na’hal Dichon.