Moran Eizenstein et la prière

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Le nom de cette actrice ne dira sans doute pas grand-chose à nos lecteurs, mais dans son milieu, en Israël et dans le monde, il est connu. Née à ‘Haïfa d’un père originaire de Roumanie, elle n’est pas religieuse. Toutefois, c’est justement à cause de cela que ce qu’elle a publié récemment sur Facebook a attiré l’attention, et fait réfléchir…

On est en Tichri, dans la période entre Roch haChana et Yom Kippour…

 

« Je ne suis pas religieuse, ne respecte pas le Chabbath, mais j’ai découvert le Créateur du monde à 14 ans.

Quand mon père s’est noyé dans la mer, ma maison s’est effondrée, ma mère a dû élever quatre enfants et j’ai trouvé du réconfort sous le toit de ma maison.

C’est là que je m’asseyais pendant des heures, et réfléchissais à ce que je veux dans la vie. En particulier, je Lui demandais qu’Il me donne des forces pour arriver à affronter les difficultés de la vie. Alors, quand je me suis retrouvé sans tuteur masculin de père réel qui m’aime, une fille de 14 ans comme je l’étais ne pouvait pas imaginer que cela soit possible.

J’ai fini par grandir, et tout ce que j’avais demandé sous le toit de la maison se concrétisait. Force était de commencer à y croire. Ma foi s’est renforcée. Un ami m’a donné un sidour, et j’ai commencé à prier.

Les années passant, je me suis trouvé dans tellement de difficultés et je ne pouvais pas croire que telle devait être ma vie, quand bien même certains éléments étaient fantastiques et que je suis arrivée à tant de choses, j’ai tout de même connu tant d’affres, que seul D’ Qui sonde reins et cœur peut connaitre.

Mais Il ne m’a jamais quittée, même quand je sentais que le sol se glisse sous mes pieds, et que j’étais hors de souffle, j’ai toujours senti la main de D’ m’assurant que je connaitrai des jours meilleurs.

Aujourd’hui je suis déjà grande, et je veux dire ici que de jour en jour je prends sur moi plus de choses en termes de religion, de prières et d’actes entre Lui et moi, mais je veux vous dire, D’ est là.

La foi n’est pas une chose simple. On ne peut jamais escompter avoir une caresse sentie, mais il provient du fait que tu demandes quelque chose, et que l’Eternel te l’accorde. Alors on se dit : jamais on ne m’a répondu avec tant d’intensité.

Vous ne pouvez pas vous imaginer combien de fois j’ai été dans une situation dans ma vie où je n’avais pas d’argent, minus à la banque, dépression… Je ne me gêne pas de raconter que parfois j’en étais à glaner les centimes dans mon sac pour acheter des cigarettes. Mais toujours, quand j’étais au bout du rouleau, le salut est arrivé,, du travail, des miracles épatants, il n’y a pas d’autre mot.

D’ me tirait de situations que juste Lui pouvait me tirer. Je ne m’accorde qu’un seul crédit, celui que toujours, peu importe ce que j’ai traversé, j’ai toujours été optimiste, toujours je suis restée debout sur mes pieds et j’ai toujours admis que le Bien aura le dessus.

Et ce n’est pas facile quand on est bon, mais qu’on doit avaler tant de mauvaises choses, et que malgré cela on reste positif.

Il n’y a rien que j’ai demandé dans ma vie et que je l’ai obtenu autrement que par la prière. Là, durant les Dix Jours, je prends aussi sur moi un autre engagement important encore, afin de Le remercier pour Sa gentillesse, pour Lui rendre ce qu’Il m’accorde au quotidien, pour mes chutes, et pour toutes les fois où j’étais au fond des fonds, et que malgré cela, Il m’a ramassée. Pour ce que je suis à présent dirigeant de ma vie, élevant trois enfants sans fond financier, car quand on a le Créateur avec soi, peut-on imaginer un appui plus fort ? Tout peut arriver.

[…] Alors maintenant, durant les Dix jours, chacun doit prendre sur soi un petit quelque chose, une petite prière matinale, se laver les mains, dire le Kiriath Chema’. Ça n’a pas d’importance.

 » Ouvrez-moi une porte de la taille du chas d’aiguille. Je vais t’ouvrir le monde devant toi ».

Essayez, et vous ne serez pas déçu, je te promets que ça vaut plus que tout. Il n’y a rien à être triste parce que la prière change tout. »

 

Des dizaines de milliers de personnes sont venues lire ce post…

 

 

 

2 Commentaires

  1. Cela s’appelle  » découvrir le fil à couper le beurre…. »! En outre, qui a t -il de si difficile pour un hébraïsant de prier? Et j’ajoute qu’une jeune personne non délinquante ni déviante se tenant » droit dans ses bottes  » dans la vie, pas malade n’a aucune raison d’être au fond du fond ». C’est l’illogisme d’une vie de débauche et d’excès qui crée ça, ainsi qu’un égo surdimensionné! Enfin, pas de langue de bois ni baratin!

    • Dans son milieu, plus que dissolu, et face à sa propre vie, pas tellement reluisante (trois enfants – et où est son « mari » ?), une telle démarche reste remarquable, surtout en Terre sainte, où malheureusement la religiosité dans son entourage est plus qu’équivalent à zéro…

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