Aveuglement. Dans la ville de Montfermeil, des élus d’opposition ont critiqué l’emploi des termes “terrorisme islamiste” pour le parvis de la mairie.
Le geste héroïque d’Arnaud Beltrame ne pouvait inspirer que des hommages. Ainsi, des dizaines de communes françaises ont décidé d’apposer son nom à des rues, des places et des écoles. A Montfermeil (Seine-Saint-Denis), le parvis de la mairie devait être rebaptisé «Parvis Colonel-Arnaud-Beltrame, officier de gendarmerie, 1973-2018, mort en héros, victime du terrorisme islamiste». Il semble que ces deux derniers mots restent en travers de la gorge de certains thuriféraires de la non-stigmatisation.
Le 23 mai, après la délibération qui a conduit à l’adoption de ces termes à la majorité, trois élus de l’opposition (Front de gauche) ont quitté la salle, agacés par le mot «islamiste». Dans un communiqué, ils affirment qu’en ajoutant «la notion de terrorisme islamiste dans la délibération et sur la stèle, le maire poursuit ses provocations et inscrit dans le marbre sa vision de la guerre de religion.»
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