Mme Tlaib, demandez donc à votre grand-mère comment cela se passe dans son patelin…

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Rashida Tlaib a mis Israël mal à l’aise : elle voulait venir, avec une autre députée démocrate non moins antisémite et antiisraélienne qu’elle, dans le pays, bien entendu autrement que le groupe politique américain venu ici quelques jours avant et bien accueilli par les autorités locales. Elles venaient dans un voyage organisé par un groupe de leur veine, pour visiter les « territoires occupés » et prouver une fois de plus la terrible situation dans laquelle sont plongés les pauvres palestiniens.

C’était sans compter sur Trump. Celui-ici a interdit à Israël d’accepter cette visite ! Que fait-on quand l’oncle d’Amérique s’y oppose ? On accepte. A donc été transmis une fin de non recevoir à ces deux dames. Mais Tlaib a sorti un argument de poids : j’ai une grand-mère vieille de 90 ans qui vit dans le pays, quand viendrais-je le voir encore une fois ? OK, le rav Dérhy, ministre de l’Intérieur, n’a pas pu résister face à une telle demande humanitaire : bevakacha, venez ! Mais c’en était trop pour Mme Tlaib : quoi, comme cela, laisser Israël prouver qu’on  n’y est pas tellement inhumain ? Cela, jamais !

Et la grand-mère ? Bon, une prochaine fois… Comme l’a dit le sieur Trump, il faut croire que sa haine pour Israël est plus forte que son amour pour sa grand-mère.

Un journal local, Israël Hayom, s’est lancé dans une intéressante vérification quant à l’état des lieux, dans le village où habite la grand-mère : bon, mauvais, terrifiant ? Et les résultats sont réellement intéressant : à Beit Ur al-Fauqa, qui est situé à proximité de Beth ‘Horon, la vie n’est pas mauvaise. Facebook permet de découvrir un certain A’hiam Talib, avec sa nouvelle BMV, son costume moderne et le reste ; Radja Talid, pour sa part, a acheté une nouvelle Mercédes, et fait du sport dans un cadre adéquat ; Sama’h Talib – une BMV ; Naïf Talib utilise une voiture sport à toit ouvert, sa maison est très grande, avec des colonnes à l’entrée, et trois étages au-dessus, et le reste à l’avenant.

Les chiffres officiels vont dans le même sens : en 2014 un compte-rendu de la Banque mondiale de la pauvreté chez les Palestiniens parlait 7,4% de pauvres dans ce village, contre les 21% généralement admis dans les territoires de l’Autorité palestinienne.

C’est sûr que tout n’est pas parfait, et que les gens de ce village sont gênés pour se rendre là où ils veulent : que faire, si leurs amis aiment s’attaquer à des Juifs et à utiliser les armes à feu ?

Mais l’image d’ensemble est tout à fait bonne : a priori, la grand-mère en question vit bien dans son village. Merci, Mme Tlaib, pour vos soucis… Mais n’en jetez plus, on a compris !

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