Le ministre de la Justice n’est pas prêt à commenter la question de savoir ce qu’il fera si la Haute Cour rejette la législation, mais souligne à nouveau que « le tribunal n’a pas le pouvoir d’interférer avec les lois fondamentales » • Le ministre Levin a également affirmé : « Le tribunal ne peut pas interférer avec cela, c’est l’autorité de la Knesset ».
JDN – Benjamin Berger
Dans une interview que le ministre de la Justice Yariv Levin a accordée ce soir (dimanche) à la chaîne 14, au cours de laquelle il a évoqué, entre autres, la poursuite de la législation de réforme juridique, la conduite de la Haute Cour, les refus, ainsi que la conduite de la conseillère juridique du gouvernement, Gali Beharev Miara.
Levin a refusé de répondre dans l’interview comment il agirait si la Haute Cour rejetait la législation et a déclaré: « Je ne suis pas prêt à répondre à la question pour une raison simple. Nous devons régler un autre problème. Le tribunal viendra et déterminera qui est le Premier ministre. Ce sont des choses qui ne peuvent pas être acceptées, une absurdité absolue. »
Mais le ministre Levin a réitéré que le tribunal n’a pas le pouvoir d’interférer avec les lois fondamentales : « J’ai de nombreuses divergences d’opinion avec le président Barak, mais il y a une chose sur laquelle on s’est mis d’accord au fil des décennies, a-t-il dit lui-même : dans la loi fondamentale, le tribunal ne peut pas intervenir en cela, c’est l’autorité de la Knesset. »
Levin a envoyé un message au tribunal : « Cela met l’État dans une position dans laquelle il ne devrait pas être, la responsabilité incombe à la porte du tribunal. La balle est dans leur camp. Ils n’auraient pas dû programmer ces audiences, et ne peuvent certainement pas interférer avec les lois fondamentales. Il n’y a pas d’équivalent à cela nulle part dans le monde ».