Un militant palestinien des Droits de l’Homme, Bassam Eid, accuse l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) de perpétuer le conflit-israélo-palestinien.
“Je soutiens la décision du président Trump d’arrêter de financer l’UNRWA”, a déclaré le responsable du Groupe de surveillance des droits de l’homme des Palestiniens, dans un entretien au site israélien d’informations Arutz Sheva.
Selon l’activiste palestinien qui surveille les violations des Droits de l’Homme perpétrées par l’Autorité palestinienne et le Hamas, “65% des fonds de l’UNRWA sont détournés à des fins personnelles”.
“Les responsables palestiniens de l’UNRWA s’octroient des salaires de 25000 dollars par mois, s’achètent des véhicules de luxe. Je souhaite fermer cette organisation afin que ses employés se retrouvent au chômage et deviennent eux-mêmes des réfugiés”, accuse t-il.
“L’UNWRA apprend aux enfants à se faire exploser. L’ONU le sait. La communauté internationale sait que les manuels scolaires de cette agence incitent à la haine. La communauté internationale continue d’injecter des fonds parce qu’elle est contre Israël”,fustige l’activiste palestinien qui a travaillé pendant dix ans dans plusieurs écoles de l’UNRWA dans les Territoires et en Jordanie.
Mi-septembre, le président français Emmanuel Macron a estimé que les services de l’UNRWA étaient “indispensables à la stabilité locale et régionale”.
La France a annoncé pour 2019 une aide de 20 millions d’euros à l’agence de l’ONU.