En un premier temps, il a été annoncé que des accords ont été signés entre Israël et l’ONU dans le domaine des migrants, annulant le projet gouvernemental de renvoyer l’ensemble des migrants infiltrés dans le pays de manière illégale. 16.250 migrants seraient renvoyés, et trouveraient place au Canada, en Italie et en Allemagne (au moins l’Italie a déclaré ne pas être au courant…), ceci, sur cinq ans et en trois phases. Une quantité égale recevraient un statut officiel dans le pays, et seraient installés dans diverses villes et centres du pays, et non point dans les quartiers défavorisés de Tel Aviv, lesquels auraient droit à un travail d’urbanisme afin de rétablir la qualité de ces quartiers.
Cette acceptation israélienne est plus que surprenante, mais peut être compréhensible si l’on regarde les relations dégradées du pays avec l’ONU et autres groupes internationaux, sans oublier d’intenses manifestations locales contre cette expulsion de migrants (on imagine qui les a organisées). Mais tant la Ministre de la Justice que celui de l’Education se sont exprimés avec virulence contre ces accords, tous les deux émanant de la Droite israélienne, il est vrai. Mais la critique a dépassé ce cercle, et a été assez généralisée.
Résultat : Netaniahou a eu le courage d’annuler ces accords ! Bien sûr, non sans s’attirer des critiques à nouveau, mais il faut dire que c’est la première décision qui semble avoir été prise à la légère : en quoi Israël, de plus particulièrement sensible à l’identité des gens qui y habitent, peut-il changer sa politique dans ce domaine, quand bien même une pression internationale est exercée contre lui, surtout quand on sait à quel point les Nations ne visent à une seule chose, à savoir destabiliser le pays, voire plus…
Un chapitre mal ouvert, qui semble déjà être fermé.
(Sans vouloir établir le moindre lien entre les deux éléments, il est tout de même amusant de constater que le « daf » du Daf hayomi est au début du traité Horayoth, parlant d’un Beth Din qui s’est trompé et qui s’est repris… Bien entendu, il n’est pas donné d’attribuer à un gouvernement une telle identité, mais la proximité est drôle.)
