Michaeli a exigé qu’Herzog effectue un coup d’État

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Michaeli a exigé que Herzog effectue un coup d’État, en raison de la raisonnabilité; le président a précisé que « cela n’arrivera pas »

La membre de la Knesset Mirav Michaeli (Parti travailliste) a exigé que le président de l’État procède de facto à un coup d’État et qu’il ne signe ni ne ratifie la loi sur la réduction de la cause raisonnable adoptée au plénum • Herzog a clairement indiqué que « cela n’arrivera pas », en aucun cas il ne signera pas la loi.

JDN

Le président s’oppose au coup d’État : la présidente du Parti travailliste, la députée Merav Michaeli, a exigé ce soir (mardi) que le président Yitzhak Herzog procède à un coup d’État gouvernemental de facto. Michaeli a exigé que le président ne signe pas la loi pour réduire la cause raisonnable, avant même que son sort ne soit décidé par la Cour suprême. Herzog a clairement indiqué par l’intermédiaire de ses assistants qu’il ne le ferait pas, car c’est une violation de la loi.

La loi fondamentale du président de l’État stipule que « le président de l’État signe toutes les lois, à l’exception des lois concernant ses attributions ». C’est-à-dire que le président n’a aucun pouvoir discrétionnaire sur la question de signer ou non une loi, de sorte que les lois entrent en vigueur en vertu de l’approbation politique, alors que les signer est un acte formel, rien de plus. Herzog a précisé qu’en aucun cas il ne se conformerait à sa demande et signerait la loi votée par la plénière avec une majorité de 64 pour contre 0 contre.

Michaeli a déclaré : « C’est une loi qui a été adoptée par un seul parti. Ne prêtez pas la main à cette décision unilatérale, destructrice et antidémocratique. J’appelle les amis du président Herzog – ne signez pas la loi avant que son sort ne soit décidé en la Cour Suprême. Pour qu’une nouvelle loi entre dans notre recueil de lois, le président du pays devrait la signer. Hier, la coalition a adopté à sa courte majorité, contrairement à la volonté de la majorité du peuple, une loi qui nuit à notre démocratie. Le Parti travailliste a déposé une requête contre lui auprès de la Haute Cour, comme beaucoup, beaucoup d’autres. Le président de notre pays, Yits’hak Herzog, a investi d’énormes efforts pour parvenir à un accord entre les parties. »

« Il a jeté tout son poids, ouvert sa résidence et recruté de nombreux partenaires pour ce complot. Mais la coalition a menti et triché. Hier, elle a unilatéralement décrété l’annulation de la raison du caractère raisonnable. J’appelle les amis du président Herzog – ne signez pas le avant que son sort ne soit décidé par la Cour suprême. Ne prêtez pas la main à cette décision unilatérale destructrice et antidémocratique. Donnez à la cour une réelle opportunité de discuter de la loi. Donnez une chance à l’État d’Israël. »

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