Affrontements entre la Croix-Rouge et les services pénitentiaires israéliens au sujet de la photographie des meurtriers libérés
Par David Israël
Samedi, une confrontation a éclaté entre les services pénitentiaires israéliens (IPS) et la Croix-Rouge lors de la libération de prisonniers terroristes dans le cadre de l’accord sur la prise d’otages. Selon Kan 11, la Croix-Rouge a tenté d’empêcher les services pénitentiaires israéliens de photographier les prisonniers alors qu’ils sortaient des véhicules des services et s’approchaient des bus de l’organisation qui devaient les transporter à Khan Younès.
L’IPS a déclaré à la Croix-Rouge qu’il s’agissait d’une séance photo opérationnelle visant à empêcher les prisonniers de sécurité libérés ou d’autres parties de formuler des réclamations concernant leur état ou les modalités de leur libération. Malgré cela, la Croix-Rouge a continué d’insister sur sa position interdisant ces prises de vue.
L’IPS a critiqué la Croix-Rouge en déclarant: « À Gaza, vous montez sur scène et vous prenez des photos, et ici, vous interdisez la photographie. » Finalement, l’IPS a été autorisée à prendre des photos.
La Croix-Rouge a répondu: « Nous ne répondons pas aux revendications des parties anonymes ni au dialogue que nous entretenons avec les autorités. »
Selon le Bureau des prisonniers de l’AP, des prisonniers de sécurité ont été libérés samedi des prisons israéliennes dans le cadre de la quatrième phase de l’accord. Parmi eux, 14 purgeaient des peines de prison à perpétuité, sept ont été déportés vers la bande de Gaza et les autres vers la Judée-Samarie. En outre, 111 habitants de Gaza qui avaient été arrêtés après le 7 octobre mais qui n’étaient pas considérés comme impliqués dans les combats ont également été libérés.
Une source de sécurité a déclaré que la Croix-Rouge avait exprimé son ressentiment envers la manière dont le service pénitentiaire dirigeait les prisonniers de la prison de Ktziot – menottés, les mains au-dessus de la tête, avec un bracelet sur lequel était écrit « Les gens de l’éternité n’oublient pas. »
Le porte-parole de l’administration pénitentiaire, Zivan Freidin, a réagi en déclarant que « les prisonniers ont affaire aux pires ennemis d’Israël et que jusqu’au dernier moment sur le sol israélien, ils seront traités selon les règles de la prison. Nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité de notre peuple ».
Bien entendu, les bracelets ont été placés aux poignets des prisonniers en réponse à l’attirail du Hamas qui a été systématiquement apposé sur les otages israéliens libérés.
JForum.fr avec jewishpress