Messie ? Zamir aux commandants : « Je ne retirerai aucun patch à un soldat »

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Après la controverse déclenchée par son prédécesseur, Hertzi Halevi, qui avait retiré un patch « Machia’h » d’un soldat réserviste au Liban, le chef d’état-major Eyal Zamir a clarifié sa position lors d’une réunion du commandement de Tsahal :

« Je ne vais pas arracher de patch à un soldat, ce n’est pas mon rôle. C’est à la chaîne de commandement de s’en occuper. »

 

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Un incident qui a suscité la polémique

L’affaire fait référence à un épisode survenu en octobre dernier, lorsque le général Hertzi Halevi a retiré un patch portant l’inscription « Messie » des uniformes d’un soldat réserviste stationné au Liban. Lors de sa tournée dans le village d’Aita al-Chaab, dans le sud du Liban, Halevi s’est approché du soldat, a pris le patch et l’a mis dans sa poche, en déclarant :

« Tu peux le garder près de ton cœur, mais sur l’uniforme – seuls les insignes militaires sont autorisés. »

Cet acte a déclenché une vive controverse, certains accusant Halevi d’hostilité envers la religion.

Un débat persistant au sein de Tsahal

L’affaire des patchs « Messie » n’est pas nouvelle. Six mois avant cet incident, le porte-parole de Tsahal avait publié une photo de soldats en opération à Khan Younès, où un patch « Messie » visible sur le bras d’un soldat avait été flouté. Cette décision avait suscité des critiques à l’encontre de Tsahal.

Bien que le port de patchs soit interdit dans l’armée, la mode des patchs s’est largement répandue ces derniers mois parmi les unités combattantes. De nombreux soldats et officiers portent des patchs personnalisés, et le patch « Messie » est l’un des plus populaires.

Cependant, la réglementation n’a pas été strictement appliquée, et l’interdiction officielle reste largement ignorée sur le terrain.

La position de Zamir : laisser la chaîne de commandement gérer la question

Le chef d’état-major Eyal Zamir, qui vient de prendre ses fonctions, a choisi de ne pas se mêler directement de cette question, laissant aux commandants sur le terrain le soin de gérer le respect des règles :

« Je ne vais pas retirer de patch à un soldat. Ce n’est pas mon rôle, et vous non plus, vous ne voulez pas que je m’en occupe. C’est la responsabilité de la chaîne de commandement. »

En choisissant de ne pas s’impliquer personnellement, Zamir cherche à éviter une nouvelle controverse sur une question qui reste sensible au sein de Tsahal.

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