Un an après l’incident, le pilote orthodoxe de New Jersey, Ya’akov Yossef Rosenberg, se voit décoré pour avoir réussi à éviter, lors d’un atterrissage forcé, un groupe de jeunes qu’il a vu en dernière minute jouer sur le terrain. Pour le pilote, c’est d’un miracle qu’il s’agit !
Ce n’est pas tous les jours que les faits divers accordent à un pilote orthodoxe les feux de l’actualité. Pourtant, c’est ce qui s’est passé voici un an : Rosenberg était le pilote d’un avion de surveillance des côtes aux Etats Unis, quand un incident mécanique le força à un atterrissage immédiat. La tour de contrôle de La Gardaya le dirigea vers l’autre rive du fleuve Hudson pour éviter de mettre des gens en danger, sur un terrain de jeux. En dernière minute, le pilote prit conscience de l’erreur : ce terrain était rempli d’enfants occupés à jouer ! Il prit la décision d’éviter cet endroit, et s’écrasa avec l’avion un peu plus loin, sachant pertinemment qu’il risquait ainsi sa vie… Il fut grièvement blessé, et a passé la dernière année à se rétablir.
Là, il s’est rendu à nouveau sur ce terrain, et y a rencontré des jeunes qui s’y trouvaient voici un an, afin de recevoir une décoration de la part de l’un des membres (juif orthodoxe) du parlement de New York, Dov Hikind, le représentant du quartier de Brooklyn. Ce dernier a du reste accompagné Rosenberg tout au courant de l’année, dans les soins qu’il a du recevoir.
Rosenberg a déclaré, non sans émotion : « Vous me considérez comme une personne glorieuse. Il n’en est rien : même une personne répondant à ce titre ne pouvait pas éviter l’écrasement. Ce n’est que l’Eternel Qui a fait un miracle en ma faveur, et m’a permis de rester en vie ! » Il a expliqué qu’il voyait en cela un miracle « mida kenégued mida », venant en fonction de sa propre conduite : il a épargné des jeunes, il a eu droit à être épargné.
Le responsable de la police, qui a accordé une décoration à Rosenberg, a fait part de son sentiment, selon lequel très rares sont les personnes capables de se sacrifier pour en sauver d’autres.
