Un institut de recherche publie cette semaine sur l’essai israélien de tir d’un missile depuis Palma’him et affirme que dans l’État de Malte, ils ont signalé une chute dans la mer Méditerranée, à environ 1 800 kilomètres de Palma’him. • Une distance de 1 800 km suffit pour atteindre Téhéran depuis Tel Aviv – un message visiblement destiné aux Iraniens.
JDN
Lundi dernier, le ministère de la Défense a publié une annonce qui a surpris les habitants d’Israël : « Israël a procédé à un lancement test d’un système de propulsion de fusée depuis une base située au centre du pays ». L’expérience a été déterminée à l’avance par le système de sécurité et s’est déroulée comme prévu. De nombreux habitants ont enregistré le missile quittant la base de Palma’him et étant lancé vers un lieu inconnu.
Le système de sécurité n’a fourni aucune information supplémentaire sur l’expérience inhabituelle autre que la brève annonce. Aujourd’hui (jeudi), le site Internet et la chaîne Telegram russe « Rayvar », avec 1,1 million de followers, qui est en réalité une source d’information pour les médias et les experts en sécurité en Occident et qui a été cité entre autres par CNN et Bloomberg, met en lumière et révèle des détails sur l’expérience inhabituelle et dramatique.
Selon le rapport, le lancement a eu lieu depuis la base de Palma’him et le missile est tombé dans l’État de Malte, à une distance comprise entre 1 700 et 1 800 km du site de lancement. « Nous avons vérifié les données dans les airs et en mer, et avons constaté des restrictions de vol et de circulation à l’est de Malte, aux mêmes dates », ont-ils écrit.
Le rapport indique également qu’étant donné la distance qui les sépare d’Israël, le vol des avions Comet et le manque de couverture médiatique, les Israéliens ont dû tenter quelque chose de sérieux. Par Shavit, on entend l’avion Nachshon-Shavit (Galfstream G500), destiné à recueillir des renseignements sur les signaux.
Un détail dramatique a été relevé par l’institut de recherche selon lequel une distance de 1.800 km est une distance similaire à celle entre Tel-Aviv et Téhéran, et même plus petite qu’elle. Selon l’institut, « dans le contexte de l’escalade au Liban et les propos du côté iranien concernant une éventuelle entrée dans le conflit, une telle expérience semble très symbolique. »