Illustration : rav Ya’akov Mergui, Schass
Avant la réunion orageuse du gouvernement concernant la décision sur la fermeture générale, le président du comité de l’économie, le député Ya’akov Mergui, a déclaré que « si le procureur général exclut les manifestations pendant la période de confinement, alors il a décidé de créer l’anarchie ici. »
Be’hadré ‘Harédim
Avant la décision lors de la réunion du cabinet tenue dimanche, le président du comité de l’économie, Ya’akov Mergui, a abordé le sujet de la préférence apportée aux manifestations par rapport à ce qui est exigé dans les synagogues et dans les événements culturels, mettant en garde contre l’anarchie.
Au cours de la réunion du cabinet, la députée Mergui a tweeté: « Si le procureur général exclut les manifestations du confinement, alors il a décidé de créer ici l’anarchie, car les gens honnêtes ne peuvent que de s’élever contre les directives du ministère de la Santé ».
Comme indiqué, lors de l’audience, il y a eu une confrontation autour de la question des manifestations, et le ministre de la Sécurité intérieure, Amir Ohana, a déclaré: « Un rassemblement est un rassemblement. Si c’est interdit alors tout est interdit y compris les manifestations. » Le ministre de la Justice Avi Nissenkorn a répondu: « Un gouvernement ne peut pas empêcher une manifestation contre lui. Il faut trouver un schéma de manifestations de manière logique. »
Le projecteur Prof. Gamzou a également attaqué: « Il y a un droit à la prière et c’est comme le droit à la manifestation. Tout comme les prières sont restreintes, les manifestations le sont aussi. Un rassemblement est un rassemblement. Si on nous demande de préparer un plan, nous en ferons un plan. » Gamzou a été rejoint par le porte-parole du gouvernement Avichai Mandelblit, qui a déclaré: «Les manifestations doivent être maintenues. Que la police décide. «
En réponse à ses propos, le ministre David Amsalem a crié au porte-parole : « Assumez vos responsabilités. » Mandelblit a répondu: « Les manifestations ne peuvent être empêchées. Ce n’est pas une question de quantité mais de qualité. Amsalem a contrattaqué: « Vous assumez la responsabilité de la maladie ? La confiance du public a été mise à mal à cause des manifestations ».
En résumé, la position de Mendelblit est suicidaire : il donne la préférence à permettre totalement les manifestations, quitte à ce qu’elles engendrent une multiplication des cas de maladie… Il se conduit du reste de la même manière en ce qui concerne le « cas Netaniahou » : tout est permis, si l’on parvient au but ultime, celui de faire tomber enfin la tête du Premier ministre.
Brr…