Le massacre du 7 octobre par le Hamas fait partie de son djihad pour détruire Israël
par Khaled Abu Toameh – Illustration : la couverture du livre « Hamas : politics, charity and terrorism in the service of jihad harcover », de Mattehw Levitt et Dennis Ross
Certains en Israël exigent que le Premier ministre Benjamin Netanyahou démissionne et accède à la demande du Hamas de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza…. Ces Israéliens ne comprennent pas que le massacre du 7 octobre n’est qu’une autre phase du djihad (guerre sainte) des islamistes contre Israël.
Depuis sa prise de contrôle brutale de la bande de Gaza en 2007, le Hamas n’a rien fait pour aider les habitants locaux. Au lieu de construire des hôpitaux, des écoles et des projets économiques, le Hamas, avec l’aide de l’Iran et du Qatar, a consacré d’énormes ressources à la fabrication d’armes, notamment de roquettes et de missiles, et à la construction d’un vaste réseau de tunnels dans toute la bande de Gaza.
Dans un document publié peu après l’attaque du 7 octobre, le Hamas admet ouvertement qu’il est opposé à la présence des Juifs en Israël. Le document admet franchement que le conflit n’a pas commencé à la suite de l’Holocauste, ni lorsque Israël a déclaré son indépendance en 1948, ni le 7 octobre 2023, mais il y a 105 ans, « dont 30 ans de colonialisme britannique et 75 ans d’occupation sioniste ». Le document poursuit en expliquant que le Hamas « est un mouvement de résistance et de libération nationale islamique palestinien. Son objectif est de libérer la Palestine et de s’opposer au projet sioniste ».
La charte du Hamas de 1988 souligne l’importance du djihad comme principal moyen pour le Mouvement de résistance islamique (Hamas) d’atteindre ses objectifs…
Il est significatif que la charte cite Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans en Egypte en 1928, qui a déclaré : « Israël surgira et continuera d’exister jusqu’à ce que l’islam l’abolit, comme il a aboli ce qui l’a précédé. » Le Hamas est la branche palestinienne des Frères musulmans.
Le président américain Donald J. Trump ferait bien de classer les Frères musulmans, la base de toutes les organisations jihadistes islamiques, parmi les organisations terroristes étrangères. Une telle mesure rendrait plus difficile la poursuite des activités des pays qui financent et encouragent les terroristes jihadistes.
Les événements du 7 octobre doivent être replacés dans le contexte de la poursuite du djihad mené par le Qatar, l’Iran et le Hamas. Le massacre du 7 octobre n’était qu’une nouvelle étape dans les efforts des groupes islamistes pour éliminer Israël. Après les massacres du 7 octobre, les médias gouvernementaux du Qatar ont constamment loué les massacres et, il y a quelques semaines, ils ont même promis d’autres massacres.
Ceux qui croient que le Hamas abandonnerait le djihad à la suite d’un accord de cessez-le-feu se trompent. Le Hamas n’a pas encore accompli sa mission de détruire Israël. Son objectif principal, surtout maintenant, est de rester au pouvoir après la guerre. Tout accord qui maintiendrait le Hamas au pouvoir ouvrirait la voie aux meurtriers, violeurs et tueurs d’enfants islamistes qui pourraient perpétrer encore plus de massacres contre les Israéliens.
Malheureusement, il n’existe pas d’autre solution que la destruction du Hamas.
Khaled Abu Toameh est un journaliste primé basé à Jérusalem.
JForum.fr avec www.gatestoneinstitute.org
