C’est la ville d’Alep qui fait l’objet actuellement de bombardements intensifs en provenance de l’armée de Assad, qui a frappé deux plus grands hôpitaux de la ville, les rendant inutilisables et accentuant de manière très sérieuse la catastrophe humanitaire.
D’après le Washington Post, l’organisme syro-américain SAMS qui gère ces deux centres hospitaliers a fait savoir qu’à la suite de l’attaque, deux personnes sont mortes et trois membres du service ont été blessés.
Depuis l’abandon du cessez-le-feu, les attaques sur cette partie de la ville n’ont fait que s’intensifier, et à présent les 275.000 habitants n’ont plus que 29 médecins pour apporter des soins.
Les forces gouvernementales s’en prennent depuis quelques jours à cette partie de la ville tenue par les opposants au régime, et une attaque en provenance de quatre directions différentes veut mettre fin à l’occupation par les rebelles.
Il est intéressant de noter que le monde entier est au courant, et que nulle voix ne s’élève pour condamner la catastrophe humanitaire qui est en train de se dérouler en Syrie, avec des centaines de morts depuis la reprise des hostilités. Le malheur des Syriens est que leur pays est déjà par trop éloigné de la Terre sainte pour que l’on juge bon de s’y intéresser, et de menacer au quotidien de faire condamner la conduite du pouvoir à l’ONU…
PS : Ce matin, jeudi, il est question tout de même que les Etats Unis menacent de cesser toute collaboration avec la Russie – fortement impliquée dans l’aide à Assad – si ces massacres ne cessaient pas.