Le président du parti Ra’am a prononcé ce soir un discours historique dans lequel il a exposé sa vision du monde en déclarant: « Nous avons gravé sur nos drapeaux l’horreur de la violence contre chaque personne en raison de son appartenance politique nationale ou religieuse. Il faut tendre la main pour créer une opportunité pour la coexistence. La réalité a changé. » Toutefois Abbas n’a pas annoncé qui il recommandera au président…
JDN
Le président du parti Ra’am, Mansour Abbas, a prononcé un discours très attendu ce soir (jeudi) à l’hôtel Ramada Olivia de Nazareth, pour la première fois depuis les élections à la 24e Knesset. « Je tends la main à une vie commune, personne n’est disqualifié », a déclaré Abbas, qui n’a pas précisé qui il recommanderait au président Reuven Rivlin ce lundi prochain.
Au début de son discours historique, Abbas a déclaré: « De nombreuses descriptions sont apparues et continueront de monter même après moi, « force de faire la balance », « faiseur de rois », et autres. Je nous encourage tous à changer la réalité et à regarder vers l’avenir et nous attendons des autres qu’ils adoptent notre approche. Il est temps de faire un changement.
« Je n’ai disqualifié personne. Mon attitude est plus de dire qui oui et moins de préciser qui ne l’est pas. Ma perception que j’en suis venu à représenter fidèlement un certain pourcentage des habitants du pays qui souffrent de problèmes cardinaux dans tous les domaines de la vie. Si la route de Wadi Ara pose problème, il n’y a pas de différence si la personne qui tente d’y passer est arabe ou juive. Et s’il y a des conduites de menaces et d’extorsion, elles ne font pas de différence entre telle ou telle enseigne. »
Le président de Ra’am a ajouté: « Nous avons gravé sur nos drapeaux l’abomination de la violence contre quelque personne que ce soit en raison de son appartenance politique nationale ou religieuse. Il faut tendre la main pour créer une opportunité de coexistence. La réalité a changé. »
NDLR : En bref, pour savoir pour quelle personne Abbas va se déclarer face à Rivlin la semaine prochaine, il faudra encore attendre quelques jours. Mais alors, à quoi bon un tel discours, dans lequel rien n’a été dit ? Bon, c’est-à-dire, si le public est suffisamment stupide pour tendre l’oreille quand Abbas le prévient qu’il va parler, alors pourquoi ne pas en profiter pour gagner un peu d’audition ? Ce n’est pas tous les jours que cela arrive…
