Cela va bientôt faire 40 semaines que, tous les motsaé Chabbath (samedi soir), le conseiller juridique du gouvernement voit des manifestations être organisées contre lui, dans son quartier de Péta’h Tikva ! Lui a droit à voir cela, et ses voisins également, et ils se plaignent de ce fait, au point d’en avoir déjà saisi le tribunal. Lequel a interdit ces manifestations, mais que cela ne tienne, cette semaine, une nouvelle manifestation a eu lieu, bien que la police ne l’ait pas permise. Du reste, sur le fond du problème, le tribunal a déjà rendu son verdict : Mendelblith se conduit d’une manière parfaitement légitime, et a le droit de prendre son temps.
Pour quoi faire ? Ah oui, il est important de le préciser : Mendelblit doit décider du sort du Premier Ministre d’Israël, Biniamin Netaniahou, face aux diverses enquêtes lancées contre lui (par les média en premier lieu), afin de décider si oui ou non il y a dans tous ces rabâchages de quoi accuser ledit Premier Ministre et de quoi provoquer, enfin, la fin de sa carrière.
Or Mendelblith prend son temps. Est-ce par sympathie pour Bibi, ou par intérêt, ou simplement pour des raisons réellement professionnelles, nul ne peut le dire. Mais le fait est qu’il prend tout son temps.
Maintenant, il y a quelque chose de gênant dans ces manifestations : le tribunal a donc déjà dit que Mendelblith pouvait se conduire normalement comme il le fait, le même système juridique a interdit ces manifestations, ainsi que la police, puis, dans le fond, ces manifestants ne cachent pas qu’ils veulent faire tomber Bibi de cette manière-là. Mais, en termes de démocratie, quand une personne a été élue de manière légitime, à quel titre ces groupes de gauches, auxquels se mêlent les média (qui négligent généralement de signaler cette semaine que ces manifestations étaient interdites), peuvent-ils oser vouloir arriver à un tel résultat, alors que le « peuple » a dit son mot dans les urnes ? Netaniahou ne cesse, d’ailleurs, de s’en prendre à ce titre à ces gens.
Et ce qui est également intéressant est que, malgré les « dossiers » ouverts contre le Premier Ministre, le grand public continue à lui accorder toute sa confiance, comprenant, sans doute, à quel point tout ce jeu est faux, et repose sur de l’air.
La fin de la démocratie ? En tout cas, de l’illusion que pouvait laisser la Gauche quant à son respect du jeu démocratique : il est limité aux cas où il correspond aux intérêts de ces groupes politiques…