Manifestation de soutien à Netanyahou : « Un jour sombre pour le système judiciaire »

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Arutz 7 s’est entretenu avec plusieurs figures de la protestation contre la décision d’obliger le Premier ministre Netanyahou à témoigner dans son procès alors qu’il est occupé à gérer la guerre.

Par Yoni Kampinski

Des centaines de personnes se sont rassemblées ce matin (mardi) devant le tribunal de district de Tel-Aviv pour protester contre la décision du tribunal de maintenir le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahou malgré le contexte de guerre et sans tenir compte de sa situation.

Le juriste Dr. Haim Shein a déclaré à Arutz 7 : « Ce qui se passe aujourd’hui est un point bas pour le système judiciaire. Ce n’est pas acceptable qu’alors que les soldats de Tsahal risquent leur vie sur plusieurs fronts, le système judiciaire débat du cas du Premier ministre, celui-là même qui doit gérer cette campagne lourde et complexe.

Chaque heure où le Premier ministre est absent et ne traite pas des affaires de sécurité est un dommage pour l’État d’Israël. Le système judiciaire met en danger la sécurité de l’État. J’espère que les juges auront l’honnêteté de voir la vérité. Concernant l’affaire de corruption, ils ont déjà indiqué qu’il n’y avait rien, et je ne doute pas que si la question de la corruption n’avait pas été soulevée dès le départ, les autres affaires n’auraient pas existé non plus. »

Le scénariste Meni Assayag a ajouté : « Je vois ici une partie du peuple d’Israël, mais ce n’est pas suffisant. Le soutien devrait être beaucoup plus large. Nous sommes venus défendre la vérité et le Premier ministre, à qui des dossiers ont été fabriqués pour le faire tomber, car il s’oppose à un État palestinien ou à un ‘État de tous ses citoyens’.

Ma confiance, comme celle de toutes les personnes ici, envers le système judiciaire n’est pas élevée. Mais nous espérons tout de même qu’il y aura un mouvement dans ce sens, car il existe des témoignages contradictoires qui réfutent bon nombre des accusations portées contre lui. »

Shai Kalach, président de l’organisation Netzach Israël, a critiqué la conseillère juridique du gouvernement : « Nous avons une ‘couturière judiciaire’ qui ne semble pas réaliser que nous sommes en guerre sur sept fronts – au Liban, à Gaza, en Judée-Samarie, en Iran, au Yémen, et maintenant aussi en Syrie. Elle veut paralyser le fonctionnement du Premier ministre. C’est comme décider d’enfermer le chef d’état-major 6 heures par jour dans une pièce. C’est une folie pure. »

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