Des chercheurs de l’Université hébraïque ont publié une analyse de données dans laquelle il est affirmé que la quatrième vague est dans une tendance au freinage, suite à l’expansion de la campagne de vaccination avec la troisième dose. Selon leur estimation, le risque de mortalité grave des patients s’est stabilisé de la même manière que lors des vagues précédentes, la majorité de la mortalité devant se produire parmi les patients non vaccinés.
Des chercheurs de l’Université hébraïque ont publié aujourd’hui (vendredi) une analyse des données qui a été transmise au gouvernement et au Conseil national de sécurité, à partir de laquelle on estime qu’une diminution de la morbidité du virus Corona est attendue dans les prochains jours, en raison de l’expansion la campagne de vaccination.
Selon eux, le maintien des restrictions existantes et la poursuite du succès de la campagne de vaccination avec la troisième dose, entraîneront une réduction du coefficient d’infection à un niveau de 0,85 au cours de la deuxième semaine de septembre. Mais il convient de noter que pour le moment les chiffres restent élevés, le ministère de la Santé a publié la mise à jour quotidienne, qui indique une augmentation du taux de cas graves, de besoin d’assistance respiratoire et de décès dus au virus. On parle pour les deux derniers jours de 20.000 nouveaux cas !
Selon les experts, ouvrir l’année scolaire à l’heure dans quelques jours peut mal tourner mais ne conduira pas à une éruption plus généralisée du corona. Selon eux, même dans l’ombre du retour aux cadres éducatifs, la tendance actuelle à la stabilisation ne changera pas.
Les chercheurs ont ajouté que le risque de maladie grave chez les personnes âgées de 60 ans et plus qui ne sont pas vaccinées a considérablement augmenté ces derniers jours et est désormais cinq fois supérieur à celui des personnes vaccinées. Selon eux, en raison de la longue hospitalisation des patients hospitalisés qui n’ont pas été vaccinés du tout ou n’ont pas reçu la troisième dose, la grande majorité des patients à hospitaliser vont faire partie de ce groupe.
Les chercheurs estiment également que le risque de mortalité grave des patients s’est stabilisé de manière similaire aux vagues précédentes, la majorité de la mortalité devant se produire parmi les patients non vaccinés.
Les auteurs du rapport sont le professeur Yinon Ashkenazi, le professeur Doron Gazit et le professeur Nadav Katz de l’Institut de physique de l’Université hébraïque, ainsi que le professeur Ronit Calderon-Margalit et le professeur Ran Nir-Paz de la School of Public Santé et médecine communautaire à l’Université hébraïque de Jérusalem et à l’hôpital Hadassah et Meir Bing de l’Université hébraïque.