Le maire de Sederot: “Le cessez-le-feu est une grave erreur !”

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Mayor of the southern Israeli city of Sderot, Alon Davidi, attends a press conference unveiling new evironmentally friendly development, in peripherial areas of Israel, at the Jewish National Fund building in Jerusalem, on March 27, 2017. Photo by Hadas Parush/Flash90 *** Local Caption *** ?? ?????? ?????? ??? ????? ???? ??? ?????????? ??? ??? ????? ?????? ??"? ??? ??? ??????? ????? ???????? ?????? ???? ?????? ????? ????? ??????? ??? ?????? ????? ???? ?????

Le maire de Sederot, Alon Davidi, a réagi très négativement au cessez-le-feu annoncé jeudi soir entre Israël et le Hamas: “Je comprends la volonté (du gouvernement) d’arriver à un arrangement négocié, mais pour vaincre le terrorisme, il n’y aura d’autre issue que par une opération d’envergure. Cette situation de guerre par épisodes n’est pas saine pour nous, les habitants ni pour l’Etat d’Israël”.

Gadi Yarkoni, président du conseil régional Eshkol a souhaité que tout accord à long terme avec la bande de Gaza inclura aussi une fort aide économique pour les localités juives qui sont au front.

Très forte critique aussi de la part du général de brigade (rés.) Tsvika Fogel, ancien commandant de l’Etat-major de la région sud: “Je me retiens de vomir de honte. Pour moi, il s’agit ni plus ni moins d’une capitulation. Nous avons baissé le drapeau bleu-blanc pour hisser le drapeau blanc. Il n’est pas admissible qu’une armée comme la nôtre qui est capable de battre trois armées arabes simultanément ne soit pas capable de vaincre une organisation terroriste comme le Hamas !” Selon lui, pas besoin de reconquérir la bande de Gaza mais de détruire toutes ses infrastructure et éliminer tous les chefs: “Nos services de renseignements savent exactement où se trouve chaque entrepôt et où dort chaque officier ou haut responsable. Il faut juste avoir le courage de prendre la décision, entrer, faire le travail, et ressortir”. Pour Tsvika Fogel – comme pour l’immense majorité de la population – il n’est pas normal que la vie des citoyens d’un Etat souverain dépende du bon vouloir d’une organisation terroriste. Il a conclu: “Le prochain round est inévitable. Ils nous imposent une guerre d’usure et nous nous affaiblissons progressivement. Nous n’avons plus la force de nous battre, nous ne croyons plus en la justesse de notre cause ni en la force de notre Etat”.

Le député Betzalel Smotrich (Habayit Hayehoudi) a lui-aussi critiqué la décision du cabinet de sécurité d’accepter le cessez-le-feu demandé par le Hamas: “Il s’agit d’une énorme erreur tout comme une offensive terrestre l’aurait été. Il faut décider une fois pour toutes: ou entrer mais pour rester ou raser par les airs tout ce qui appartient au Hamas et pousser les  terroristes à se terrer durant des mois jusqu’à ce qu’ils sortent en agitant un drapeau blanc”.

Le député a également critiqué sévèrement le ministre de la Défense Avigdor Lieberman, qui selon lui a préféré une trêve plutôt que d’éliminer les chefs terroristes: “Le ministre de la Défense s’avère être un bavard invétéré, l’un des ministres de la Défense les plus faibles et dénués de stratégie qu’Israël ait connus. Un homme dont l’amplitude entre les déclarations et les actes est abyssale. Il ne faut en aucun cas que cet homme soit ministre de la Défense dans le prochain gouvernement”.

Une critique très sévère mais qui n’est pas totalement imméritée. Durant les quelques mois où il était encore dans l’opposition, Avigdor Lieberman n’épargnait pas ses critiques acerbes envers la politique du gouvernement face au Hamas qu’il qualifiait régulièrement de “faible”. On se souvient de sa fameuse phrase: “Avec moi, Ismaïl Hanyeh n’existerait plus en 48 heures”…

Des heures à longueur variable….

Source www.lphinfo.com

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