M.  Sifaoui, entre islam et islamisme, n’y aurait-il pas… une relation ?

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ou M. Sifaoui, vous avez dit « islamisme’’ ?

 Jean-Pierre Lledo

Première partie

Hamas terroriste… Il faut le détruire… Netanyahou a raison de vouloir le faire…

Ils ne courent pas les rues du monde les arabos-musulmans capables de telles affirmations, à haute voix et publiquement, surtout en un moment où l’antisraélisme est devenue une denrée planétaire qui pourrait créer des conditions favorables pour une nouvelle shoah, si un Etat suffisamment belliqueux, industrialisé et déterminé, se décidait à en prendre l’initiative. Et donc, en manque d’amour, les média juifs francophones ne pouvaient que se mettre en posture de recueillement de l’Oracle. Cette parole et leur auteur ne sont pourtant pas dénués de toute équivocité. C’est ce dont je vais essayer de vous entretenir. Et pour ce faire, les interviews donnés pour la promotion de son livre [1] se recoupant, je me baserai essentiellement sur celui de LPH du vendredi 6 Septembre[2].

 « ISLAM POLITIQUE »

Son combat aujourd’hui contre le hamas falestinien s’inscrit dans un engagement plus général contre ‘’l’islam politique’’. Cette ‘’thématique est ma passion’’, depuis 35 ans précise-t-il. Et effectivement cette notion est celle qui revient le plus souvent dans son discours. Il tient d’ailleurs à s’en expliquer sans même qu’une question lui soit posée : « Je dissocie islam politique de l’islam’’.  Appelé aussi « islamisme’’, il serait selon lui « un délire idéologique totalitaire’’. Et la preuve de ce qu’il avance, c’est que « dans tous les pays musulmans les islamistes tuent d’abord des musulmans’’. Tout cela tranquillement asséné. Qui soulève une myriade de questions.

L’islamisme n’aurait-il rien à voir avec l’islam ? Intolérant, totalitaire face à un islam tolérant, démocrate ? « Ceux qui ne croient pas à nos versets (ou à nos signes), nous les pousserons au feu. Chaque fois que leur peau sera brûlée, nous leur donnerons une autre peau pour qu’ils goûtent le tourment » est-ce dans la charte du Hamas ou bien dans le Coran (Sourate IV, verset 56) ? Et de tels versets ne sont-ils pas légion ?

Et quand dans les Hadiths [3] on se demande si les Juifs descendent des singes, ou bien l’inverse, n’est-ce pas parce que les y autorise à deux reprises le Coran traitant les Juifs de « singes et de cochons’’ ?  Enfin, puisque le prophète Mohamed a commencé « d’abord’’ par assassiner des Juifs, en égorgeant de sa propre main 900 de la tribu des Banu Kuraysa[4], ne faudrait-il pas, si l’on suit Sifaoui, le considérer comme le premier des… « islamistes’’ ? Après la mort du prophète, les 4 premiers Califes qui lui ont succédé auraient-ils été assassinés par des… « islamistes’’ ?

Les millions de non-musulmans, juifs et chrétiens, du Moyen Orient (y compris de Bethleem) et d’Afrique du Nord ont-ils été chassés par des « islamistes’’ ou par des Etats qui se définissaient comme des terres d’islam ? Le pays qui condamna à mort la chrétienne Aasia Bibi, pour avoir bu de l’eau d’un puits rendu ainsi impur, l’a-t-elle été par un Etat « islamiste’’ ou par le Pakistan qui est l’un des 57 pays faisant partie de l’OCI (qui regroupe tous les pays « islamiques’’) ? Cette organisation créée en 1969 et qui s’est dotée en 1990 d’une « Charte des Droits de l’homme en islam’’, basée sur la charia, en contradiction totale avec la Charte fondatrice de l’ONU, est-ce « islam politique’’ ou tout bonnement… « islam ?

Et n’est-ce pas dans ces Etats islamiques (et non « islamistes’’) que furent assassinés à la fin du siècle dernier, la liste étant loin d’être exhaustive, en 1985, Mahmoud Mohamed Taha, penseur soudanais, pendu à plus de 80 ans, 30 ans après avoir été déclaré apostat par El Azhar,  en 1987, Hussein Marwa, le penseur marxiste libanais, en 1990, Turan Dursun, l’ancien mufti turc devenu athée, en 1992, le penseur égyptien Farag Foda, cinq jours après que les ’’Oulamas’’ d’Al-Azhar, dont le cheikh Mohammed Al Ghazali, l’aient déclaré apostat pour son livre « Être ou ne pas être’’, interdit « au nom de l’islam, religion de l’Etat »,  en 1992, le poète Sadiq Melallah, décapité au sabre, pour « blasphème et abjuration’’, en Arabie Saoudite ?

Et combien d’autres assassinats d’intellectuels commis au sein de tous les Empires islamiques (et non « islamistes’’) dès les débuts de l’islam ? Pour ne citer que ces deux-là, car la liste est bien longue, le persan Ibn-al-Muqaffa, auteur de « L’Epître sur les compagnons du Calife  » où il décrit les fondements séculiers de l’Etat abbaside naissant, sans justification religieuse, ne fut-il pas exécuté en 757, les membres coupés l’un après l’autre puis jetés au feu ? Quant au mystique soufi Abû Mansûr Ibn Husayn al-Hallâdj, n’eut-il pas, avant d’être énucléé puis pendu à Bagdad en 922, les poignets, puis les bras coupés, tout cela pour avoir refusé de renier la révélation qui venait de l’illuminer « Je suis la Vérité », « Je suis devenu Celui que j’aime, et Celui que j’aime est devenu moi ! », tué donc au nom de l’islam[5] ?

Rapprochons-nous de notre pays d’origine, l’Algérie. En Août 1934, à Constantine, une quarantaine de Juifs sans discrimination d’âge ou de sexe, sont victimes d’un pogrom terrifiant (« on’’ égorge, décapite, poignarde, viole). L’un des rassemblements préparatoires n’a-t-il pas lieu dans la mosquée du Cheikh Ben Badis (président de l’Association des Ulamas), considéré pourtant comme un musulman modéré, absolument pas comme un « islamiste’’ ? Quant au musicien juif Raymond Leyris, Maître de l’andalou, a-t-il été assassiné à Constantine le 22 juin 1961 par un « islamiste’’ ou par le FLN qui se réclamait de l’islam ? Même question pour ce qui est des Juifs durant la guerre d’Algérie assassinés en leur qualité de Juifs, et de leurs synagogues saccagées comme celle d’Alger le 11 décembre 1960[6]. Même question en ce qui concerne les massacres de Pieds-noirs d’août 55 dans le constantinois, ou des 700 chrétiens et juifs massacrés le 5 juillet 1962 à Oran, le jour même de la commémoration de l’indépendance…

 ISRAEL / FALESTINE [7]

Après nous avoir servi la fiction d’un islamisme qui n’aurait rien à voir avec l’islam, Sifaoui procède pareillement avec l’islamisme falestinien. Il n’aurait rien à voir avec le nationalisme falestinien, ni avec le monde arabe. « Tous les courants islamistes, malgré leurs différences, se réunissent contre Israël, pour sa destruction’’.

Et donc au lieu de faire le constat que tous les pays islamiques de la région, malgré leurs différences, se sont réunis à plusieurs reprises contre Israël, pour sa destruction, ou bien que tous les courants politico-militaires falestiniens, malgré leurs différences, se sont réunis pour le même objectif, Sifaoui va même jusqu’à rendre responsable… Israël, et plus particulièrement « la droite et l’extrême droite israélienne opposées aux Accords d’Oslo qui ne voyaient pas d’un mauvais œil l’émergence d’un terrorisme de la 2ème intifada, les attentats suicides, et au lieu de séparer le hamas de l’autorité palestinienne, les a amalgamés’’… Vous avez bien lu « ne voyaient pas d’un mauvais œil’’ !

Bien avant le djihad islamique et le hamas, le Fatah, puis l’OLP, considérés par Sifaoui comme « nationalistes’’ ne s’étaient-ils pas donnés le même objectif ? Voilà ce que disait leur mythique dirigeant, Arafat, en 1980 : « La paix signifie pour nous la destruction d’Israël. Nous préparons une guerre totale, une guerre qui se poursuivra durant des générations. (…) La destruction d’Israël est le but de notre combat. »[8].

Voilà ce que le nationalisme soi-disant laïc, proférait par sa bouche : « Oui, frères, avec nos âmes et avec notre sang nous te délivrerons, ô Palestine. (…) Allah est grand ! Gloire à Allah et à son prophète ! Jihad, jihad, jihad, jihad, jihad ! (…) Nous ne défendons pas la Palestine en tant que Palestiniens. Nous la défendons plutôt au nom de la nation arabe, au nom de la nation islamique. »[9]

30 ans avant l’expansion planétaire de la formule « From the river to the see’’, écoutons Rafik Natshe, alors membre du Comité Central du Fatah : « Le Hamas dit : “Toute la Palestine est à nous et nous voulons la libérer de la mer au fleuve en un seul coup”. Mais le Fatah qui est la main armée de l’OLP, pense qu’il est plus efficace de procéder selon un plan par étapes. Les 2 organisations sont d’accord sur le but final. Notre désaccord ne porte que sur la méthode à adopter pour atteindre ce but. » (El Kabs – 26 Dec 1989).

Des déclarations similaires, il y en a eu des masses, à toutes les époques.[10]

Après la signature des Accords d’Oslo en 1993, Arafat ne les avait-il pas assimilés explicitement au Traité de Houdeibya (un Traité de paix signé pour 10 ans avec sa propre tribu (hostile) des Qoraich et remis en cause par le prophète Mohamed au bout d’une année) ?

Plus récemment encore, après l’assassinat par le Mossad du N° 2 du hamas Salah Al Arouri, le 5 janvier dernier, voici ce que Djibril Radjoub (pressenti pour succéder à Mahmoud Abbas), déclamait dans son oraison : « … Je fais partie de ceux qui croient en son idéologie, en sa façon de faire et en son activité… Je suis peiné par sa disparition. Je considère qu’il s’agit d’une perte pour le Fatah, tout comme pour le Hamas, pour les Palestiniens et pour le mouvement de libération mondial, qu’il soit musulman ou non… Les événements du 7 octobre étaient une réaction naturelle à l’oppression. Le responsable de cette plaie est l’occupation et ses crimes. Cette attaque faisait partie de la guerre de défense palestinienne, et la prochaine aura lieu en Cisjordanie »[11].

Pour fonder sa fiction d’un nationalisme falestinien qui n’aurait rien à voir avec l’islamisme, Sifaoui se livre à une deuxième opération, encore plus osée, ainsi formulée par lui : « Les Frères musulmans ont façonné la pensée du mouvement islamiste palestinien. C’est devenu un acteur de la scène politique dès le milieu des années 40, sauf que le nationalisme à l’époque, à la mode, ne permettait pas l’émergence sur la scène politique du mouvement islamiste jusqu’à la création du djihad islamique dans les années 80 et du Hamas par la suite… ».

Pour ce tour de faussaire, Sifaoui n’hésite pas à proférer que l’islamisme falestinien ne commence à montrer le bout de son nez qu’après la Seconde Guerre mondiale. Et pour valider son postulat, il fait disparaitre de l’histoire le personnage-clé de la période ici envisagée, le grand mufti de Jérusalem Hadj Amin el Husseini, du début des années 20 au milieu des années 50 lorsqu’il passera le relais à son petit-neveu Arafat. Intronisé par les Anglais, il prendra aussitôt la tête d’un mouvement arabe qui vise à empêcher que s’établisse en Palestine une souveraineté juive prévue par les Accords de San Rémo en 1920, sous l’égide de la Société des Nations, ancêtre de l’ONU, d’abord par la terreur, et, après la Déclaration d’indépendance d’Israël de 1948, par la guerre conjointement avec tous les pays arabes environnants[12].

Pourquoi Sifaoui a-t-il occulté un personnage aussi essentiel, considéré comme le Père du nationalisme falestinien, mais aussi comme le Père du panarabisme et du panislamisme ?

A cause de son antijuivisme décomplexé fondé (à juste titre) sur les textes fondamentaux de l’islam ?

‘’Les versets du Coran et les hadiths vous prouvent que les Juifs ont été les ennemis les plus acharnés de l’Islam et qu’ils tentent toujours de le détruire.’’. C’est ce que l’on peut lire déjà, en août 1937 dans son « Appel au monde islamique » qui sera publié l’année suivante en allemand à Berlin dans une brochure du NSDAP intitulée Islam – Judentum – Bolschewismus.[13]

A cause de son engagement hitléro-nazi ?

Obligé par les Anglais de fuir, et après avoir aidé son ami néo-nazi irakien Rachid Ali à organiser un coup d’Etat qui échouera mais qui se soldera par le pogrom de Bagdad des 1er et 2 juin 1941, connu sous le nom de « Farhoud » coûtant la vie à près de 200 Juifs, les deux compères rejoindront leur ultime refuge, la patrie d’Hitler, d’où chaque soir sur Radio Berlin ils s’adressent aux Arabes… « Arabes, levez-vous comme des hommes et combattez pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs partout où vous les trouvez. Cela plaît à D’, à l’Histoire et à la religion. Cela sauve votre honneur. D’ est avec vous. »  Sans parler de la mise sur pied de toute une division (Hanzar) composée uniquement de musulmans, pas des « islamistes’’, uniquement de bons musulmans, tel l’Algérien Mohammedi Said engagé dans la Waffen SS et qui sera membre des premiers gouvernements de l’Algérie indépendante….

Ou tout simplement parce qu’en celui qui fut à l’origine des massacres de Juifs en 1920, 1921, 1929[14], notamment à Jérusalem, Jaffa, Hebron, puis durant la grève générale de 1936-1939, prolégomènes sanglants à ce que sera le 7 octobre 2023, avaient fait bon ménage islam et islamisme ?

Sifaoui méconnaitrait-il à ce point la trajectoire politique du grand mufti de Jérusalem ? Ce serait le créditer d’une ignorance crasse. Non, il lui faut juste blanchir le nationalisme falestinien, qui comme je le démontre par ailleurs[15], n’est qu’un faux nationalisme dont la cohésion ne provient que de s’opposer aux Juifs, puis à Israël. Et pour ce faire, Sifaoui n’hésite pas à inverser la transmission historique : « Les Frères musulmans ont façonné la pensée du mouvement islamiste palestinien’’.

Or n’est-ce pas plutôt le grand mufti de Jérusalem Hadj Amin el Husseini (né en 1895) incarnant le « mouvement islamique palestinien’’ qui va inspirer Hassan El Banna (né en 1906) lorsqu’en 1928 ce dernier crée cette internationale islamiste que deviendront « les Frères musulmans’’ ? En effet, la dissolution du Califat prononcée en 1924 en Turquie lorsque le jeune pouvoir turc laïc abolit cette institution alors exercée par le Sultan ottoman, ébranle le monde islamique qui se retrouve orphelin. Il lui faut vite trouver une parade et redonner à la Oumma le Père qui réagrège ses tribus, citoyens musulmans et leurs Etats.

Ce à quoi s’attelle le grand Mufti, à partir de la première « Conférence islamique internationale’’ qui se tient à La Mecque en 1926, et où déjà il joue le rôle le plus important. La « 2ème conférence islamique internationale’’ se déroule à Jérusalem en 1931, bien sûr sous sa présidence. La 3e conférence islamique mondiale, qui se tient à Karachi en 1949, baptisée « Congrès islamique mondial’’ (« Motamar al-Alam al-Islami » ) devient permanente et Hadj Amin al-Husseini son premier Président. Husain Haqqani, ancien ambassadeur du Pakistan aux États-Unis dira que ce Congrès « a joué un rôle crucial dans la construction du sentiment de victimisation musulmane qui a ensuite alimenté le mouvement islamiste mondial »[16]. La 4e conférence se tient à Karachi en 1951, à l’initiative partagée de Saïd Ramadan, gendre de Hassan el Banna et fondateur de la branche palestinienne des Frères musulmans, et toujours du même grand mufti de Jérusalem Hadj Amin al-Husseini, puisqu’il en est le Président.

Et c’est de ces grandes noces entre islam et islamisme que naitra en 1969 l’OCI (Organisation de la Conférence islamique[17]) dont nous avons déjà parlé et qui se trouve être la seule organisation transnationale et religieuse au monde.

Lorsque celui qui est considéré comme l’un des maîtres à penser des « islamistes’’, avant même Said Kotb, le Pakistanais Sayed Mawudoudi, proclame en 1939 : « L’objectif du jihad islamique consiste à éliminer les systèmes non-islamiques et à les remplacer par un système islamique de gouvernement. L’islam n’entend pas limiter cette révolution à un seul Etat ou à quelques pays. Le but de l’islam c’est de provoquer une révolution universelle. » [18] ne dit-il pas la même chose que, six siècles plus tôt, le maghrébin Ibn Khaldoun (1332 – 1406), lui en tant que scientifique, puisque considéré comme le créateur de l’histoire moderne : « En Islam, la guerre contre les infidèles est d’obligation divine, parce que cette religion s’adresse à tous les hommes et qu’ils doivent l’embrasser de bon gré ou de force ».’’[19]

A ceux qui, comme Sifaoui, parlent « d’islam politique’’, je demande donc : à quelles époques et dans quel endroit de la terre, peut-on trouver un islam non-politique ? Qui depuis le 7ème siècle et à partir de l’Arabie, a conquis le Moyen-Orient et l’Asie en massacrant des centaines de millions de gens, « l’islam politique’’ ou l’islam?

(fin première partie)

Jean-Pierre Lledo, cinéaste, essayiste, 14 septembre 2024

[1] HAMAS – Sifaoui – Ed Rocher, 2024

[2] – LPH du 6 Septembre 2024 – Voyage au coeur du Hamas. Entretien LPH avec Mohamed Sifaoui : https://youtu.be/8YGwHye4td8

[3] Hadiths : faits et dits du prophète Mohammed.

[4] Relaté très sobrement dans le Coran, l’évènement est décrit en détail dans la Sira d’Ibn Ishaq, autobiographie de Mohamed, qui fait parti du corpus des textes sacrés.

[5] Pour plus de détails : « Le Monde arabe face à ses démons : nationalisme, islam, Juifs’’. JP Lledo. Ed Colin, Paris, 2013.

[6] « La judéophobie musulmane en Algérie avant, pendant, et après la période française’’. JP Lledo.

https://books.openedition.org/pup/18367?lang=fr

[7] Contrairement à l’hébreu, la lettre « P’’ n’existe pas en arabe.

[8] Interview d’Arafat publiée le 11 février 1980 par le quotidien vénézuélien El Mundo (Caracas),

[9] Pierre-André Taguieff, 11 avril 2024 – https://www.revuepolitique.fr/les-trois-sources-de-lislamo-palestinisme-jihadiste-haj-amin-al-husseini-hassan-al-banna-sayyid-qutb-et-le-massacre-du-7-octobre-2024/

[10] Voir notamment dans « 7 Octobre : Eux ou Nous’’. JP Lledo. Ed Balland, Paris 2024.

[11] Ibid.

[12] Sur cette histoire, un des meilleurs livres : « Terre promise, trop promise’’, de Nathan Weinstock. Odile Jacob, Paris 2011.

[13] Pierre André Taguieff. https://www.revuepolitique.fr/les-trois-sources-de-lislamo-palestinisme-jihadiste-haj-amin-al-husseini-hassan-al-banna-sayyid-qutb-et-le-massacre-du-7-octobre-2024/

[14] Pour les massacres de 1929, lire du grand journaliste Albert Londres : « Le Juif errant est arrivé’’. Ed du Rocher.

[15] « 7 Octobre : Eux ou Nous’’. JP Lledo. Ed Balland, Paris 2024.

[16] Husain Haqqani (2005). Les idéologies des groupes jihadistes de l’Asie du Sud [archive], « Tendances actuelles de l’idéologie islamiste », vol. 1, 19 mai 2005.

[17] Devenue à partir de 2011 Organisation de la coopération islamique.

[18] Sayed Mawdoudi. Jihad in Islam. Discours à Lahore du 13 Avril 1939

[19] Ibn Khaldoun. Les prolégomènes. Partie I. p 469. Imprimerie impériale, 1863.

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