L’objectif: la création d’un réseau national d’enquêteurs et de magistrats spécialisés
Des policiers, des gendarmes et des magistrats sont formés à Marseille à recevoir des plaintes et à instruire des enquêtes pour des délits et crimes racistes, antisémites ou anti-LGBT, afin de lutter contre ces infractions particulières, a annoncé la préfecture lundi.
Cette formation d’une journée, initiée à Marseille, sera « déployée dans toute la France dès septembre », a annoncé lors d’un point presse Christian Gravel, préfet et conseiller aux affaires de sécurité à la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT).
L’objectif: la création d’un réseau national d’enquêteurs et de magistrats spécialisés, une mesure phare du plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme 2018-2020 du Premier ministre Édouard Philippe.
Lors de cette journée, les enquêteurs ont suivi des interventions d’un éthicien du Camp des Milles, l’un des principaux sites de mémoire de la déportation, ou encore de la directrice de l’Avad (association d’aide aux victimes).
« On sait que 10% des victimes de délits de haine ne déposent pas plainte », a indiqué M. Gravel. Pour les personnes LGBT, selon une étude publiée en mai, une sur cinq en France déclare avoir été victime d’une agression physique au cours de sa vie.
Source www.i24news.tv