Plusieurs états arabes ont soumis un projet de résolution à l’UNESCO sur Jérusalem avant la réunion du comité exécutif de l’organisation immédiatement après la fête de Pessah.
La proposition est très courte, et, à première vue, elle peut sembler dépourvue de langage offensant contre Israël. Le titre de la proposition traite de la « Palestine occupée » et indique que la vieille ville de Jérusalem est un site du patrimoine international avec une connexion à la Jordanie.
La proposition inclut également une référence directe aux résolutions de l’assemblée générale des Nations Unies sur le statut juridique de la Palestine et de Jérusalem, et en particulier la résolution 2334 du conseil de sécurité qui déclare illégale toute présence juive au-delà de la « ligne verte », et la récente résolution de l’assemblée générale condamnant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le président Trump.
Les états arabes ont inclus une référence à l’importance du caractère sacré de Jérusalem pour toutes les religions afin d’éviter l’apparence que la résolution soit biaisée contre Israël et le peuple juif.
L’ambassadeur israélien à l’ONU, Carmel Shama Hacohen, a déclaré que « Israël ne peut pas accepter la proposition parce que c’est un paquet de tous les éléments contre lesquels nous nous sommes battus, dans un emballage miniature enveloppé d’une couverture trompeuse. La formulation ne comprend pas de détails faux ou offensants comme dans le passé, mais en fait elle contient des références à toutes les décisions passées, y compris celles dont les arabes se sont déjà retirées, comme l’islamisation du Kotel et du Mont du Temple par la porte de derrière. C’est tenter d’entrainer des pays qui ont voté contre cela dans le passé à changer leur manière de voter. »
Le ministère israélien des affaires étrangères a commencé à travailler pour s’assurer que la proposition ne soit pas soumise à un vote dès sa publication.
« Israël a annoncé qu’il quitterait l’UNESCO à la fin de l’année en cours avec les Etats-Unis en réponse aux décisions biaisées de l’organisation à son encontre. Notre objectif dans l’année de transition jusqu’au désengagement final de l’UNESCO est d’empêcher le passage à un consensus complet de décisions inacceptables pour Israël, et c’est ce que nous nous efforçons actuellement de réaliser, » a expliqué Shama Hacohen.
Source www.juif.org
