L’UNESCO s’apprête-t-elle une nouvelle fois à nier les liens historiques du peuple juif avec le Temple de Jérusalem ?

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Prière du Ramadan au Mont du Temple

Le ministère des Affaires Etrangères en Israël et les ambassades israéliennes à travers le monde travaillent dur pour contrecarrer un projet déposé par l’autorité palestinienne et la Jordanie à l’UNESCO en vue, en particulier, de blâmer Israël pour son traitement des lieux saints de l’Islam. Le document parle d’un retour au « statu quo » en ce qui concerne les sites historiques, ce qui en d’autres termes signifie un retour à la situation précédant la guerre des Six Jours. Le ministère des Affaires Etrangères répondu en rappelant que « Jérusalem est la capitale éternelle d’Israël, et d’Israël seulement ».

Cette résolution devrait être votée à l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) où siègent aujourd’hui  21 pays, dont le Koweït, le Liban, la Turquie, la Corée du Sud et d’autres. Israël exerce ainsi une forte pression sur les pays membres pour tenter d’empêcher la rédaction d’une résolution similaire à celle qui a été adoptée en avril dernier, et dans laquelle le conseil exécutif de l’UNESCO avait affirmé qu’Israël n’a aucun lien religieux avec le Mont du Temple et le Kotel.

Le projet soutenu par les Palestiniens et les Jordaniens parle de revenir à la situation historique du « statu quo » en ce qui concerne le Mont du Temple et de la Mosquée Al-Aqsa, ce qui signifie en clair un retour à la situation d’avant la guerre des Six Jours. Le but : effacer purement et simplement toute présence juive sur le Mont du Temple en en faisant avant tout un lieu saint musulman dont le Kotel ferait partie. Rappelons qu’en octobre 2015, une tentative similaire avait échoué auprès du conseil exécutif de l’UNESCO.

« Nous faisons tous les efforts diplomatiques nécessaires, mais… les Palestiniens obtiennent presque systématiquement la majorité », a déclaré l’ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO, Carmel Shama HaCohen.

Le document parle d’Israël comme d’un pays occupant le Mont du Temple en l’accusant d’avoir violé à plusieurs reprises les conventions internationales, y compris celles de Genève et de La Haye. Selon cette argumentation, Israël serait à l’origine des dommages causés aux bâtiments historiques sur le Mont du Temple, y compris les portes, les fenêtres et la céramique, et empêcherait les projets de restauration et de réparation engagées par les Jordaniens.

Selon des sources israéliennes, il s’agit là d’une tentative de produire un acte d’accusation contre Israël avant de le faire passer devant la Cour pénale internationale de La Haye pour ses exactions sur le Mont du Temple.

Carmel Shama HaCohen a ajouté : « Après les critiques exprimées par Israël et les Juifs du monde, auxquelles s’étaient associés nombre de chefs de gouvernement ainsi que plusieurs ministres des Affaires Etrangères du monde entier, tout portait à croire que les Palestiniens allaient cesser leur provocation. Mais l’heure est venue de se ressaisir une nouvelle fois et d’intérioriser le sens de cette réalité qui se veut plus complexe. Nous faisons tous les efforts diplomatiques nécessaires, mais le vote à l’UNESCO se fera à bulletin secret, et les règles du jeu sont connues : les Palestiniens obtiennent presque systématiquement la majorité… »

Le ministère des Affaires Etrangères a pour sa part déclaré que « le document présenté devant l’UNESCO constitue une nouvelle tentative malveillante de nuire au lien historique qu’Israël entretient avec sa capitale. Il s’agit là d’un texte tendancieux truffé de mensonges, et nous espérons qu’il ne recevra pas le soutien des pays où la culture signifie encore quelque chose. Jérusalem est la capitale éternelle d’Israël, et d’Israël seulement. »

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