Dans une interview accordée à Channel 20, le rabbin Yitz’hak Shilat (notre photo), Rosh Yechivath Ma’alé Adoumim, a présenté une perspective différente en ce qui concerne les partis arabes israéliens et leur soutien à la coalition | « Les mouvements qui se sont produits ces dernières années, avec le monde arabe en général, avec le monde musulman, et avec le fait que nous parlons d’un parti religieux musulman, c’est quelque chose qui permet de sortir des sentiers battus, ce n’est pas que de la politique. »
Ces derniers jours, des vents soufflent à droite et à gauche, chaque parti ayant besoin du soutien des partis arabes, en tout ou en partie, pour former une coalition. La droite met en garde la gauche, alors qu’elle est elle-même placée face au même dilemme.
Le rabbin Yitzhak Shilat, chef de la Yechivat Ma’ale Adoumim, a abordé la question sur Channel 20 ce matin (mardi), en disant: « Il y a un problème plus important derrière cela que la coalition. Je pense que les changements qui ont eu lieu ces dernières années, avec le monde arabe en général font qu’il est possible de parler de tels accords. Ce n’est pas que de la politique. »
Le rabbin a ajouté: « Je pense que même dans la situation qui s’est produite, cet enchevêtrement qui s’est produit où une coalition de haine est voulue… contre l’emprise du Premier ministre, qui a une présomption complète d’innocence, et a remporté des succès politiques formidables, qui a eu droit à l’appui de plus d’un million de personnes qui le soutiennent, il faut trouver une solution. »
Le rabbin a ensuite détaillé la nature du Fatah qui pouvait être ouverte « aussi à une relation de confiance entre les Arabes et nous, ce qui pourrait avoir des conséquences».
Le présentateur Erel Segal a tenté de comprendre pourquoi le rabbin avait mis l’accent sur la question religieuse et s’il s’agissait d’identifier un intérêt commun et conservateur sur la vie publique de l’État. « En effet, » répondit le rabbin, et il expliqua ensuite les incidences impliquées.