Le journaliste Kalman Libeskind s’en prend dans sa chronique hebdomadaire publiée le week-end dans ‘Ma’ariv’ à ses amis du journalisme et des médias, ceci dans le contexte du mode de couverture de la réforme du système judiciaire | Libeskind : « Les journalistes aujourd’hui sont une bande d’activistes politiques qui se battent pour promouvoir leur agenda ».
Be’hadré ‘Harédim – Kobi Uziéli – Photo : Wikipédia
Sous le titre « Il n’y a pas de presse en Israël », le journaliste Kalman Libeskind lance une attaque dans sa chronique hebdomadaire du journal Ma’ariv contre ses amis des médias israéliens.
Selon lui, « les journalistes d’aujourd’hui sont un groupe d’activistes politiques qui luttent pour promouvoir leur agenda et leur camp politique, et utilisent leurs médias à cette fin. C’est vrai pour la télévision, la radio et les journaux, c’est vrai pour la presse privée et c’est vrai pour la radiodiffusion publique. Tous les médias au cours des dernières semaines ont revêtu des uniformes – et se sont mobilisés pour lutter contre la réforme de Levin. »
Libeskind poursuit et affirme : « Les discussions sur les réactions à la réforme dans le monde me rappellent l’époque où un engin explosif explosait dans une gare routière, et mes proches des États-Unis appelaient anxieusement pour demander si je n’avais pas été blessé, parce qu’à la télévision, ils voient des images dures d’Israël. Le monde entier vit de ce qui lui est diffusé dans les médias, et cela lui montre que notre démocratie est sur le point de s’effondrer et que le système judiciaire est sur le point d’être anéanti. »
Selon Libeskind, « la situation dans laquelle on peut comprendre sur l’écran de télévision qu’Israël n’a qu’une opposition est un grave problème pour la démocratie. Des masses de journalistes ont complètement perdu leur gêne. Dans le journal Haar, il a été décidé d’appeler le Plan Levin « le plan d’affaiblissement du système judiciaire » et Nadav Eyal, autrefois journaliste et aujourd’hui militant contestataire, a expliqué que ce programme ne devrait pas être qualifié de réforme car c’est un parti pris positif. »