David Sebban / coolamnews
Mahmoud Abbas peut bien s’évertuer à tenter de convaincre les grandes chancelleries occidentales et les donateurs de la planète que son combat contre Israël est pacifique, les faits sont têtus.
Récidive ! Après avoir envoyé au pilon il y a un an, des manuels scolaires qui présentaient Israël comme un cancer implanté dans la région, l’Autorité palestinienne peine à trouver le ton juste. Régulièrement épinglé pour son narratif guerrier à l’égard d’Israël, le ministère de l’Education à Ramallah laisse passer intentionnellement, ou pas, des thèmes belliqueux dans les manuels scolaires distribués dans les écoles.
On ne compte plus les cartes où Israël n’est même pas mentionné. On se souvient des cours de religion où Chrétiens et Juifs étaient assimilés dans les ouvrages, à des infidèles. Les élèves étaient mêmes invités à en guise d’exercice, à évoquer « les mensonges des autres religions ».
Le rapport, publié par l’Institut de suivi de la paix et de la tolérance culturelle dans l’éducation scolaire, affirme que le programme 2016 – 2017 pour les écoles élémentaires de l’AP « apprend aux élèves à être des martyrs, diabolise et nie l’existence d’Israël, et se concentre sur un ‘retour’ à un pays exclusivement palestinien. »
Calcul mental
Les incitations à la « résistance » contre l’occupant sont, elles, clairement exprimées. Les livres d’histoire regorgent d’anecdotes sur les shahidims qui ont donné leur vie pour le peuple palestinien. Des photos parfois choquantes pour des enfants, accompagnent les textes.
Cette fois, c’est dans un livre de mathématiques du primaire (CM1), que les jeunes palestiniens s’entrainent à un calcul très particulier.
Enoncé : « Sachant que le nombre de shahidim de la première intifada s’élève à 2026 et que celui de la seconde intifada est de 5050 shahidim, quel est le nombre total de victimes de la barbarie israélienne ?
Vous avez dit morbide ? Il ne se passe pas une année, sans que les observatoires indépendants qui enquêtent sur le contenu des manuels scolaires, ne tirent la sonnette d’alarme. Les Autorités palestiniennes s’engage à modifier, à corriger mais en vain. A chaque livraison, le résultat est le même.
Doit-on rappeler que les manuels sont financés par les pays donateurs dont en grande partie… l’Union européenne.