« On peut affirmer sans se tromper que l’incendie de Palisades est l’une des catastrophes naturelles les plus destructrices de l’histoire de Los Angeles », a souligné la responsable des pompiers Kristin Crowley.
Des maisons détruites par un incendie, le 9 janvier 2025 à Malibu (Etats-Unis). AFP – JOSH EDELSON
Des milliers de structures détruites
Une première estimation fait état de « milliers » de structures détruites, selon la responsable des pompiers Kristin Crowley, qui s’est exprimée jeudi lors d’une conférence de presse. Les autorités n’ont pas encore confirmé ou infirmé des informations faisant état de la découverte, à au moins deux reprises, de restes humains sur les lieux de cet incendie. « On peut affirmer sans se tromper que l’incendie de Palisades est l’une des catastrophes naturelles les plus destructrices de l’histoire de Los Angeles », a souligné Mme Crowley.
L’accès à cette zone est pour l’essentiel fermé au public et même aux habitants évacués depuis mardi, lorsque l’incendie s’est déclaré. Des journalistes de l’AFP ont pu la survoler jeudi à bord d’un hélicoptère et observer ainsi ces scènes de dévastation. Sur quelques-uns de ces domaines particulièrement convoités de Malibu, appréciés des célébrités, restent des ossatures de bâtiments jadis somptueux, laissant deviner l’étendue des dégâts infligés par les flammes. Certains manoirs valant des millions de dollars ont tout bonnement disparus dans leur totalité.
« De la folie »
Dominant Malibu et ses luxueuses propriétés du bord de mer, Pacific Palisades apparaît désormais désert.
Certes, quelques résidences apparaissent indemnes, des rues ont aussi été épargnées dans leur totalité. Mais plus l’on s’approche du sud de Palisades, plus des axes autrefois composés de splendides demeures ne s’apparentent plus qu’à des cimetières de fortune. Là où d’anciennes maisons de famille se tenaient, rue après rue, ne restent plus que des cheminées, des souches noircies par les flammes et du bois calciné.
Lors d’une conférence de presse jeudi, le procureur du comté de Los Angeles, Nathan Hochman, a décrit comme « apocalyptique » sa traversée de Pacific Palisades, à la recherche de la maison de sa propre sœur. « Je n’ai pas vu une telle catastrophe se produire ici dans notre ville depuis les années 1990, quand Los Angeles a été touché par les incendies, les inondations, le séisme et les émeutes », a-t-il affirmé. « C’est de la folie », renchérit Albert Azouz, un pilote d’hélicoptère qui survole les lieux depuis près d’une décennie, alors qu’il constate depuis le ciel l’ampleur des destructions. « Toutes ces maisons, parties. »