Je vais, au vu des réactions suscitées par mon précédent article, revenir plus longuement sur le sujet (la plupart des commentaires ont été positifs, mais certains ont ajouté l’arrogance à l’ignorance, ce qui est détestable). Pour l’heure, j’entends dire qu’on retrouve une certaine voix de la France, et que lorsque j’entends cette voix-là, j’ai honte d’être français.
Jean Castex a tenu à l’Assemblée nationale voici deux jours des propos infects, teintés de mensonge et d’une infinie lâcheté. Le message en filigrane du discours était : il faut sauver le Hamas. Castex a falsifié les faits, bien qu’il les connaisse. Il sait qu’il y a un agresseur et un agressé. Il a placé l’agresser en position d’agresseur et l’agresseur en position de victime, et il n’a pas appelé l’agresseur par son nom, Hamas est l’acronyme de Ḥarakat al-Muqāwamah al-ʾIslāmiyyah, appellation qui signifie “Mouvement de résistance islamique”. La “cause palestinienne” est une imposture ignoble (j’y reviendrai, mais c’est expliqué en détail dans mon livre Comment le peuple palestinien fut inventé*), mais le Hamas ne défend même pas la “cause palestinienne” : le seul et unique but du Hamas est de détruire Israël et d’exterminer sa population juive. En ne le disant pas, Castex se fait complice du Hamas, et donc complice d’un projet de crime contre l’humanité. Et c’est ça qui représente la France !
Castex prétend défendre les populations arabes de Gaza, alors qu’il défend ceux qui condamnent les Arabes de Gaza à être enfermés dans des frontières strictes, car la haine injectée dans leur tête les transforme en monstres et en assassins dangereux, et ne leur laisse que deux alternatives : ou bien servir de boucliers humains, ou bien devenir tueurs de Juifs. Défendre la population arabe de Gaza impliquerait de vouloir la destruction totale du Hamas (et du Djihad Islamique), Castex défend ceux qui se conduisent de manière atroce vis-à-vis des Arabes de Gaza, et est au côté de leurs tortionnaires. Et c’est ça qui représente la France !
Castex dit que la France veut un cessez-le-feu : la France ne voulait aucun cessez-le-feu quand les missiles pleuvaient sur Israël, car la pluie de missile convenait à la France de Castex, mais quand Israël riposte et écrase les criminels du Hamas, la France réagit et s’indigne. Si les tueurs de Juifs ne peuvent pas tuer impunément, ce n’est pas du jeu, dit la France de Castex, qui préfère les Juifs morts. Castex ajoute que la France veut apporter une “aide humanitaire” à Gaza. Dès lors que Gaza est régi par le Hamas, l’argent des contribuables français finira sur les comptes du Hamas et servira à des fins barbares. Si Castex disait la vérité, il dirait que la France va financer le Hamas. Les hommes comme Castex n’osent même pas reconnaitre ouvertement ce qu’ils font. Et c’est ça qui représente la France !
Castex dit que la France parle au Président Abbas, le dictateur corrompu, antisémite et assassin qui dirige l’Autorité Palestinienne, l’organisation terroriste qui régit les territoires de Judée-Samarie qui lui ont été indûment concédés. Quand des dhimmis parlent à une crapule terroriste antisémite, que peuvent-ils se dire ? S’il lui a parlé, Castex a peut-être félicité Abbas pour les centaines de millions qu’il a détourné et pour sa longévité politique : il est dans la seizième année de son mandat de quatre ans. Remarquable, non ? Castex doit envier Abbas : des centaines de millions détournés ! Seizième année d’un mandat de quatre ans ! Et cette aptitude à énoncer une haine des Juifs sans être traité d’antisémite… Castex, lui, pour énoncer la haine des Juifs doit user de circonlocutions.
Castex parle des enfants de Gaza sans jamais dire que le Hamas les utilise pour cacher ses assassins derrière eux et est dès lors responsable de leur mort : il aime le Hamas, et il ne le dira pas, mais il accuse Israël de tuer les enfants de Gaza, car il veut inciter à la haine d’Israël. Et bien sûr, il ne parle pas des enfants juifs tués par le Hamas, ce ne sont que des enfants juifs, non ?… Il ne dit pas, comme Abbas, que “les Juifs posent leurs pieds sales à Jérusalem, alors il parle de “Jérusalem-Est occupée” et de “colons” juifs qui colonisent Jérusalem-Est, ce qui est une façon hypocrite de tenir des propos aussi antisémites que ceux d’Abbas. La presse française fait comme lui, je sais, et ne peut parler de Jérusalem sans écrire “Jérusalem-Est illégalement occupée”, et sans traiter des Juifs de “colons”. Elle parle aussi, je sais, de “territoires palestiniens occupés” sans dire depuis quand ces territoires sont “palestiniens”, ce qui serait difficile puisqu’il n’y a jamais eu de pays appelé Palestine et que quand le “peuple palestinien” a été inventé, la Jordanie venait juste d’être chassée de la Judée-Samarie, qu’elle occupait depuis 1949. Castex parle aussi du “blocus de Gaza” imposé par Israël, et ignore délibérément qu’Israël n’a cessé de fournir tout le nécessaire à Gaza (sauf bombes et missiles, bien entendu). Quand on veut inciter à la haine, il ne faut pas s’embarrasser avec les faits. Castex veut inciter à la haine. Sans s’embarrasser avec les faits.
Castex a parlé de “processus de paix” à relancer et de “solution à deux États” : bien que ce soit un sinistre abruti, il sait qu’il n’y a jamais eu de processus de paix,car ni le Hamas, ni le Djihad Islamique ni le Fatah, qui dirige l’Autorité Palestinienne, ne veulent la paix : toute concession israélienne conduit seulement à davantage de terrorisme. Tous les dirigeants occidentaux savent cela. Ils savent aussi qu’il n’y aura jamais d’État palestinien, car les terroristes n’en veulent pas, et ne pourraient à la rigueur en accepter un que sur les décombres d’Israël et sur les cadavres de six millions de Juifs israéliens. Ils savent qu’il n’y a aucune solution à deux États. Castex dit ce qu’il dit pour mettre la pression sur Israël et pour vicieusement mettre Israël dans son tort.
Le discours de Castex est celui de la France depuis le temps du Général de Gaulle, et il contribue fortement à mon dégout pour une France qui me fait horreur.
Cette France-là est celle de Macron et a été celle de Chirac. Elle a été pétainiste sous Pétain, et collaborationniste au temps de la Collaboration. Elle a dénoncé des Juifs pour prendre leurs biens et leurs appartements. Elle a insulté les Juifs emmenés vers un funeste sort lors des rafles effectuées par la police et la gendarmerie françaises. Elle a conduit les trains français qui emmenaient les Juifs de Drancy à Auschwitz. Elle a lu Je suis partout et Paris Soir, et elle lit maintenant Le Monde, Le Figaro ou Libération. Elle apprécie le style de l’auteur de Bagatelles pour un massacre, style qui, à mes yeux, ressemble à une vomissure qui n’en finit pas. Elle a détesté Donald Trump, l’un des plus grands Présidents de l’histoire des États-Unis et le seul à avoir fait avancer ce qui aurait pu être une vraie paix au Proche-Orient : une paix qui ne pourra venir que si on cherche à éradiquer la haine, le racisme, l’antisémitisme, le terrorisme, le totalitarisme. Comme l’essentiel des politiciens et des journalistes français (certains sauvent l’honneur, mais ils sont rares) préfèrent visiblement la haine, le racisme, l’antisémitisme, le terrorisme, le totalitarisme, ils ont été soulagés de l’élection frauduleuse de Joe Biden, une crapule sénile et corrompue téléguidée par des antisémites antiaméricains amoureux du terrorisme islamique : avec des gens comme Joe Biden et ceux qui le téléguident, ils se sentent des affinités. La question que je pose doit être posée encore : y a-t-il quelqu’un pour sauver la France ? Je dois dire que j’en doute.
Juste après le discours de l’immonde Villepin aux Nations Unies, au temps de la présidence de George Walker Bush, j’ai parcouru la vallée du Rio Grande, au Texas, et des membres de la border patrol ont contrôlé mes papiers. J’ai eu tellement honte d’avoir un passeport français que j’ai dit à un officier : “Je suis un Français qui aime ce pays, et j’ai honte de Villepin”. Il m’a répondu : “Ne vous inquiétez pas. Les Français sont du côté des terroristes et ne nous aiment pas, mais si vous êtes envahis, on vous sauvera quand même”. Cet officier m’a ému. Il incarnait la générosité qui imprègne ce pays qui est aujourd’hui le mien, mais je n’ai pu m’empêcher de le trouver trop gentil. Beaucoup trop gentil.
© Guy Millière pour Dreuz.info