L’ONU déclare la guerre à la civilisation judéo-chrétienne

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Le mois dernier, le président de l’Assemblée générale de l’ONU a arboré le fameux keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (comprendre terrorisme) . un geste qu’il faut analyser comme la poursuite de l’oblitération culturelle d’Israël, préalable nécessaire à son éradication physique.

par Giulio Meotti, Gatestone

Comment la jurisprudence occidentale mise en place après la Seconde Guerre mondiale pour prévenir les crimes contre l’humanité, peut-elle être maintenant utilisée pour perpétrer plus de crimes encore et attenter aux démocraties ?

C’est une terrible manipulation que de tenter d’effacer l’histoire juive et chrétienne et de faire croire au monde qu’il a été et sera à jamais islamique. Voilà à quoi le djihad ressemble. Il ne s’agit pas seulement de combinaisons orange, de décapitations et d’esclavage. Effacer et réécrire l’histoire, permet de formater l’avenir.

  • Si les Palestiniens battent leurs femmes, c’est la faute d’Israël, a expliqué, impassible, Dubravka Simonovic, expert de l’ONU.
  • Le mois dernier, le président de l’Assemblée générale de l’ONU a arboré le fameux keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (lire terrorisme). Un geste qu’il faut analyser comme la poursuite de l’oblitération culturelle d’Israël, préalable nécessaire à son éradication physique.
  • La guerre de l’ONU contre les Juifs d’Israël est dans son fondement, une guerre contre l’Occident. L’ONU et ses soutiens frayent rapidement la voie au Califat européen.

2016   aura été une année triomphale pour les antisémites de l’Organisation des Nations Unies. Le Conseil de sécurité des Nations unies a ciblé la seule démocratie du Moyen-Orient, l’Etat d’Israël. Et l’administration Obama sortante a orchestré au sein de ce même conseil de sécurité une attaque éclair – ainsi que l’a qualifiée le Haaretz (« hit and run ») – pour discréditer l’Etat juif et le laisser se débattre dans une situation où seuls le conflit et la haine sont en embuscade. Il y a là un génocide culturel qui n’est pas moins meurtrier que les attaques terroristes. Il est basé sur des mensonges antisémites et crée une atmosphère qui loin d’être propice à la « paix » comme le proclament ces hypocrites, ne fait que perpétuer la guerre.

La résolution 2334 du conseil de sécurité des Nations Unies est le point culminant d’une année qui aura été vertigineuse au plan de l’antisémitisme. En novembre, les différents comités de l’Assemblée générale des Nations Unies ont, en une seule journée, adopté pas moins de 10 résolutions contre Israël, la seule société ouverte au Moyen-Orient. Combien de résolutions ont été approuvées contre la Syrie ? Une seule. Combien contre l’Etat voyou de Corée du Nord ? ? Une seule. Combien contre la Russie après l’annexion de la Crimée ? Une seule.

Hillel Neuer de l’ONG UN Watch, observe:

« Alors que le président syrien Bachar al-Assad se prépare au massacre final de son propre peuple à Alep, l’ONU a adopté une résolution – rédigée et coparrainée par la Syrie – qui condamne à tort Israël en raison de « mesures répressives » prises contre les Syriens des hauteurs du Golan. C’est obscène. »

Pas une seule résolution n’a été approuvée contre ces Etats qui, comme l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Venezuela, la Chine ou Cuba foulent au pied les droits de l’homme, sans parler des nombreuses tyrannies virtuelles qui sévissent en Afrique. Une résolution a été approuvée concernant les « biens des réfugiés palestiniens », mais elle ne disait rien des biens des chrétiens irakiens de Mossoul.

Une autre résolution prise au banquet raciste des Nations Unies concerne l’« application de la Convention de Genève aux territoires occupés ». Il y a des centaines de conflits territoriaux dans le monde, du Tibet à Chypre, mais Israël mérite-t-il seul d’être distingué ?

Selon les menteurs des Nations Unies, Israël arrive en tête des pays qui se comportent mal. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’ homme, Zeid Ra’ad, et le prince Zeid al Hussein de Jordanie parrainent maintenant une « liste noire » des entreprises internationales qui ont des liens avec des entreprises israéliennes implantées en Judée-Samarie, Jérusalem-Est et les hauteurs du Golan, pour faciliter le boycott d’Israël dans l’espoir évident d’asphyxier économiquement la seule démocratie et la seule nation pluraliste de la région : l’Etat juif.

La Représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, une Algérienne, a également proposé d’inclure l’armée israélienne dans la liste noire des pays et des mouvements qui attentent régulièrement aux droits des enfants, aux côtés d’Al Qaïda, Boko Haram, l’Etat islamique, les Talibans, et des pays tels que le Congo et la République centrafricaine, tristement célèbres pour leurs enfants-soldats Bien entendu, les Palestiniens qui transforment sans vergogne les enfants en combattants et « martyrs » ne font pas partie de la liste. Comment la jurisprudence occidentale, instaurée après la Seconde Guerre mondiale pour prévenir l’avènement de nouveaux crimes contre l’humanité, peut-elle être maintenant utilisée pour perpétuer plus de crimes et attenter aux démocraties?

La commission de l’ONU pour le droit des femmes a condamné Israël comme le seul pays contrevenant aux droits des femmes dans le monde. Ni la Syrie, où les forces d’Assad font du viol une arme de guerre, ni l’État islamique qui asservit les femmes des minorités religieuses n’ont subi une quelconque remontrance. Pas plus que l’Arabie Saoudite où les femmes sont punies si elles ne se bâchent pas de vêtements islamiques par des températures caniculaires, ou si elles conduisent une voiture ou même si elles quittent leur domicile. Ll’Iran où « l’adultère » (même s’il y a eu viol) est passible de lapidation n’a pas été inquiété non plus. Enfin, si les Palestiniens battent leurs femmes, la faute en revient à Israël, a assuré, impassible, Dubravka Simonovic experte de l’ONU.

L’Organisation mondiale de la Santé de l’ONU a également distingué Israël comme le seul pays au monde contrevenant à la santé « mentale, physique et environnementale », alors qu’Israël est le seul Etat au monde à distribuer des soins médicaux à ses ennemis (demandez aux enfants des dirigeants du Hamas).

Michael Lynk, professeur de droit canadien a ensuite été chargé par l’ONU d’une enquête « impartiale » sur les prétendues violations israéliennes des droits de l’homme en dépit de son riche passé de militant anti-israélien, et de sa présence au comité de direction de nombreuses organisations pro-palestiniennes, dont les Amis de Sabeel et le Conseil national sur les relations entre le Canada et les pays Arabes.

En octobre dernier, l’agence culturelle des Nations Unies, l’UNESCO a décrété comme par magie que les sites juifs bibliques de Jérusalem appartenaient à la culture « islamique », peu importe quei l’islam n’ait pas existé avant le septième siècle de notre ère, soit plusieurs centaines d’années plus tard. En agissant ainsi avec la complicité crapuleuse de l’Ouest, l’UNESCO a entrepris d’effacer les racines judéo-chrétiennes de Jérusalem.

C’est une terrible manipulation que de tenter d’effacer l’histoire juive et chrétienne et de faire croire que le monde a été et sera à jamais islamique. C’est à cela que le djihad ressemble. Il ne s’agit pas seulement de combinaisons orange, de décapitations et d’esclavage : effacer et réécrire l’histoire, permet de formater l’avenir. Si vous ne savez pas d’où vous venez, quelles valeurs pouvez-vous défendre ?

Les noms comptent également. Si la « Judée et la Samarie » sont juives, alors il faut les appeler ainsi. En les nommant « Palestine », on donne un fondement à l’idée que les « Juifs sont des voleurs » et qu’Israël est une « construction colonialiste » fondée sur « l’injustice ». Pourquoi alors ne pas pointer un doigt accusateur sur Pizarro, Cortes et les Européens qui ont spolié à coups de fusil l’ensemble des Indiens du continent sud-américain ?

La dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël ne vise pas seulement les « colonies », mais aussi la Vieille Ville de Jérusalem. Ses membres veulent récrire l’histoire non pas à partir de1967, mais à partir de 1948, année de naissance d’Israël.

Quand Marcel Breuer et Bernard Zerfuss ont coulé le béton et le verre du siège de l’UNESCO, place de Fontenoy à Paris, et que Pablo Picasso a fait don de ses fresques, ils ont sans doute pensé qu’ils participaient à la renaissance de la culture occidentale, après les tragédies de la guerre, de l’Holocauste et du cauchemar nazi. Dans aucun autre endroit sur terre, les mots « éducation », « science », « culture », « liberté », « paix » et « fraternité » n’ont été répétée aussi souvent. Tous avaient l’espoir et la volonté que l’avenir soit meilleur. Mais le rêve n’a pas duré au-delà de l’inauguration.

L’Union soviétique a entaché les programmes culturels de l’UNESCO du rouge du communisme, en lui faisant endosser son « nouvel ordre mondial de l’information », dont l’objectif était de mettre fin à la domination de la presse occidentale – présentée comme une « menace » pour l’ « identité culturelle » des pays du tiers-Monde. A l’ombre de la Tour Eiffel, un Tiers Monde autoritaire et anti-occidental a pris le contrôle du cœur culturel des Nations Unies, pour en faire, selon le Washington Post, une institution «bureaucratique, coûteuse, inutile et imprégnée d’un biais anti-occidental et anticapitaliste ».

Depuis, Israël continue d’être traité en paria par ces criminels idéologiques et corporels sur Seine. En 1975, l’organe culturel de l’ONU a également contribué du « bout des doigts » à la propagation antisémite du « sionisme égale racisme ».

Le mois dernier, le président de l’Assemblée générale de l’ONU a arboré le fameux keffieh, symbole de la « résistance palestinienne » (comprendre terrorisme) . un geste qu’il faut analyser comme la poursuite de l’oblitération culturelle d’Israël, préalable nécessaire à son éradication physique.

Le sort de la civilisation judéo-chrétienne – le christianisme aussi bien que le judaïsme – sur laquelle toutes nos valeurs sont fondées, est lié au sort de l’Etat d’Israël. Si Israël cesse d’exister, le christianisme mourra aussi. Le monde a été témoin du massacre des derniers chrétiens et autres non-musulmans demeurés au Moyen-Orient – autrefois la glorieuse Byzance chrétienne – une fois que les Juifs et les Grecs l’ont eu quitté.

La guerre que mène l’Organisation des Nations Unies contre les Juifs d’Israël est, dans son fondement, une guerre contre l’Occident. L’ONU et ses soutiens travaillent à l’avènement du Califat européen.

 

Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, est un journaliste et un auteur italien.

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