Une proposition de la représentation israélienne à l’Onu a recueilli mardi le vote favorable de 140 Etats, et 135 Etats se sont associés à ce projet. Présenté par l’ambassadeur Guilad Erdan (notre photo), ce programme propose l’emploi de technologies agricoles ultra-modernes dans les pays en voie de développement et principalement dans les zones ou règne la sécheresse ou la famine. Israël est à la pointe mondiale en ce domaine également. La texte sera soumis au mois de décembre à l’Assemblée générale.
Après le vote, le représentant iranien a déclaré que son ambassadeur n’a pas voté car « son Etat ne reconnait pas un Etat qui s’appelle Israël ».
L’ambassadeur d’Israël a dit : « Comme ‘start-up nation’, leader mondiale dans l’innovation agricole, Israël est fier de se tenir à la pointe d’une telle décision. L’agriculture n’apporte pas seulement les aliments sur notre table, elle procure des moyens de subsistance à d’innombrables agriculteurs à travers le monde, et nous avons vu ces dernières années à quel point ces domaines sont vulnérables (…). La faim et la pauvreté ont augmenté, et les changements climatiques extrêmes menacent le futur de nombreux agriculteurs. Ce sont des défis qui ont une influence sur nous tous et nous avons la responsabilité de nous mesurer à eux. Cette décision prise aujourd’hui propose de s’occuper sérieusement de ces difficultés en utilisant le potentiel de l’innovation. Toutefois, cette proposition n’a pas bénéficié d’un consensus. Un certain nombre de pays ont préféré la haine et la petite politique à l’amélioration de la situation de l’espéce humaine et aux besoins de leurs citoyens. Ils ont préféré voter contre la proposition uniquement parce qu’elle émanait d’Israël. Mais en vérité, cela ne nous a pas étonné : pourquoi la Syrie qui attaque sa propre population à l’arme chimique se soucierait-elle de l’avenir de cette population ? Pourquoi l’Iran voterait pour alors qu’elle préfère financer le terrorisme mondial au lieu de fournir de l’eau aux agriculteurs d’Ispahan ? »