La Grande-Bretagne n’a pas signé le communiqué de la conférence sur la paix au Proche-Orient, objectant l’absence de négociations bilatérales entre Israël et l’Autorité palestinienne….
La conférence s’est tenue dimanche en présence de 72 pays mais en l’absence d’Israël et des Palestiniens. Dans leur communiqué final, les participants ont réaffirmé leur engagement en faveur de deux États. Selon Saëb Erakat, le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP)צ les participants à la conférence « ont créé un élan pour le rejet de l’occupation israélienne et les activités de colonisation ».
De son coté, le ministère britannique des Affaires étrangères n’a pas signé le communiqué final, a indiqué le Foreign Office dimanche soir dans un communiqué et a exprimé ses réserves soulignant que les Etats-Unis seraient le « garant ultime » de tout accord de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne. « Le Royaume-Uni reste déterminé à obtenir une solution à deux Etats », souligne un porte-parole du Foreign Office dans un communiqué. Mais « nous pensons que le meilleur moyen d’y parvenir est un retour à des négociations bilatérales ». « Il y a des risques que cette conférence durcisse les positions à un moment où nous avons besoin d’encourager les conditions pour la paix », a-t-il poursuivi. « C’est pourquoi nous avons participé (à la conférence) sous le statut d’observateur et n’avons pas signé la déclaration ».