La « loi française » en Israël…

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Tous français que nous sommes, nous risquons fort d’être interpellés en Israël du fait de la « loi française » qui est en train de faire scandale dans le pays, et en particulier à la Knesset ! De quoi s’agit-il ? Autant que nous soyons un minimum au courant…

La « loi » en question fait actuellement l’objet d’une proposition de loi en Israël, et elle est prise en effet de la juridiction française, qui, semble-t-il, fait exception de par le monde dans ce domaine : elle veut qu’un Premier ministre, ou un Président, en fonction ne puisse pas être importuné par des enquêtes et des poursuites judiciaires à son égard.

On peut comprendre l’esprit des gens qui proposent cette loi à présent ici : quiconque suit l’actualité en Israël sait que la dernière mode consiste à lancer le plus possible d’enquêtes et de questions contre le premier ministre (vous connaissez son nom ?), afin d’arriver à faire ce que l’on n’est pas parvenu via les urnes, le faire tomber.

De là, tout est bon : n’importe quelle attaque, aussi imaginaire soit-elle, peut être lancée, les média s’en donneront à cœur joie, l’establishment judiciaire également, quand il est déjà de notoriété publique qu’au moins la cour suprême locale est totalement engagée dans la partie d’extrême-gauche la plus libérale et la plus extrême possible (et les orthodoxes peuvent en témoigner, mais pas seulement eux : c’est une constatation que font la plupart des citoyens dans le pays).

Ce système fonctionne déjà depuis quelques temps : on se souvient du ministre de la Justice, Ya’akov Nééman, rejeté de son nouveau poste du fait de « soupçons » contre lui, qui se sont avérés sans fondement, juste parce qu’il avait pris position contre la cour suprême et les immenses pouvoirs que celle-ci s’était donnés.

D’un autre côté, des gens tels que Mendelblit crie gare contre une telle loi, car elle signifie qu’un homme politique pourra faire tout ce qui bon lui semble, sans risquer le moindre du monde d’être poursuivi tant qu’il est en poste…

Il y a donc du juste dans un camp comme dans l’autre. A nous autres français de fuir de ce dossier : à quoi bon nous mêler de telles disputes…

Mais, pour l’heure, cette loi disputée est remise à pour dans un mois… Nous avons le temps de l’étudier.

 

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