Le rav Eliézer ‘Hazan, chalia’h à Milan
Le drame du pont de Gènes a frappé l’Italie de manière très profonde : un pont aussi central qui s’effondre et fait des dizaines de morts n’est pas un événement évident.
Le rav Eliézer ‘Hazan, chalia’h à Milan, raconte : « Que l’Eternel soit loué du fait qu’il n’y a pas de Juifs qui aient été tués dans cette tragédie (NDLR : pour autant que l’on sache pour l’instant). Je suis en contact avec la municipalité. » Il ajoute qu’il devait passer par ce pont mardi, comme chaque semaine, à l’heure du drame, pour se rendre dans la ville. Mais justement cette semaine, du fait de l’absence de nombreux membres de la communauté, il ne l’a pas fait…
Quant au chalia’h rav Chelomo Bekhor, lui aussi de Milan, témoigne d’avoir emprunté ce pont avec ses sept enfants quelques 11 heures avant qu’il ne cède… Il faisait très mauvais, mais qui pouvait-il penser qu’un tel drame allait se produire ? Cela n’est jamais arrivé en Italie. Il est vrai, ajoute-t-il, qu’au moment où il y est passé, il y avait peu de voitures, du fait de l’heure tardive, alors qu’en plein jour, c’était différent.
Cela fait 58 ans que le rav Bekhor habite en Italie, mais il ne se souvient pas d’une telle catastrophe. Il décrit l’atmosphère de deuil et de choc qui s’est établi dans le pays, face à cette grande catastrophe.