Le CGRI en alerte pour d’éventuelles représailles américano-israéliennes à la suite d’une frappe de drones sur un navire.
Le Corps des gardiens de la révolution iranienne est prêt pour une possible frappe américaine ou israélienne en représailles à l’attaque par drone du Mercer Street, exploité par un israélien, le 3 août, et qui a causé à la mort de deux membres d’équipage. Téhéran a été alarmé lorsque, vendredi, le Pentagone à Washington a attribué l’attaque à l’Iran, révélant après une enquête que le navire a été attaqué deux fois en deux jours par quatre drone porteur d’explosif. Les fragments récupérés près du navire heurté en face d’Oman ont été clairement identifiés comme étant de fabrication et de provenance iraniennes.
L’attaque a été orchestrée par Saeed Ara Jani, commandant de l’unité de drones de l’IRGC. Cette découverte a été divulguée séparément lors d’un briefing israélien mercredi aux ambassadeurs des États membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
Puis, samedi, le chef de la Garde aérienne, le brig. gén. Amir Ali Hajzadeh a averti que toute partie qui procèderait à une attaque contre l’Iran subirait de dures représailles, pour lesquelles l’Iran était amplement armé.
Dans un développement connexe, des sources militaires américaines ont rapporté que l’Iran remplaçait discrètement le Saviz, le navire de commandement et d’espionnage posté dans la mer Rouge qui a été endommagé en avril dernier par des mines de attachées à sa coque par des hommes-grenouilles israéliens. Son remplaçant est le Bahshad, un navire iranien immatriculé comme cargo général, qui a été suivi par satellite lorsqu’il a quitté Bandar Abbas. Il a été plus tard aperçu prenant la même position près du détroit de Bab al-Mandeb (notre photo) que celle occupée par le Saviz et pour la même mission : recueillir des renseignements sur la navigation dans les voies navigables internationales cruciales de la mer Rouge et du canal de Suez, avec une attention particulière aux mouvements militaires et navals d’Israël.
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