L’Iran fait face à une « bataille totale » avec un « ennemi » alors que l’Occident s’engage à lutter contre les attaques des rebelles Houthis, selon le commandant.
L’Iran, qui ne voulait pas de conflit direct, se trouve à présent dans l’œil du cyclone. Le Hamas qu’il avait considérablement aidé qui disparait complètement à Gaza. Le Hezbollah connaît des pertes importantes au Liban, qu’il doit préserver d’une guerre qui signerait sa mort avec ce pays. Les Houthis ou plutôt les Iraniens qui se font passer pour des Houthis au Yémen risquent de faire les frais des provocations qu’ils ont initiées dans la région en s’attaquant au commerce mondial. Mais, un autre ennemi s’est rappelé au bon souvenir des Iraniens, c’est Daesh. Ce dernier pourrait bien être l’élément déstabilisateur du pouvoir en place, qui est déjà en équilibre instable.
Ce dernier a été incapable de protéger sa population contre les fous de Daesh, mais en quelques heures a pu montrer son incompétence. Non seulement il n’a pu protéger les Iraniens, mais en plus il a démontré qu’il était incapable de savoir d’où venait l’attaque qui s’est produite, faisant une centaine de morts, en désignant immédiatement, de manière stupide, Israël et les États-Unis.
L’Iran est confronté à une « bataille totale » avec un acteur « ennemi », a déclaré un haut commandant iranien, alors que les pays occidentaux s’engagent à lutter contre la récente série d’attaques des rebelles Houthis soutenus par l’Iran dans la mer Rouge.
« NOUS DEVONS DÉFENDRE NOS INTÉRÊTS NATIONAUX PARTOUT OÙ ILS S’ÉTENDENT », A DÉCLARÉ SAMEDI LE GÉNÉRAL DE DIVISION HOSSEIN SALAMI, CHEF DU CORPS DES GARDIENS DE LA RÉVOLUTION ISLAMIQUE, LORS D’UNE CÉRÉMONIE DE DÉVOILEMENT D’UN NOUVEAU NAVIRE DE LA MARINE DANS LA VILLE CÔTIÈRE DE BANDAR ABBAS, DANS LE GOLFE. À REUTERS. « ILS DEVRAIENT RESTER À L’ÉCART DE CETTE ZONE », A-T-IL AJOUTÉ.
Salami n’a pas nommé l’ennemi lors du discours télévisé, a rapporté Reuters.
Le 2 janvier, la Marine iranienne a envoyé un destroyer militaire en mer Rouge alors que les tensions dans la voie navigable montaient en flèche. Bien que l’Iran n’ait pas officiellement fourni de raison pour ce déploiement, l’agence de presse Tasnim, affiliée à l’État, a déclaré que le destroyer avait été envoyé dans le cadre d’une série de navires participants « à des missions régulières dans les eaux internationales ».
Contexte clé : Les rebelles Houthis, considérés comme l’un des mandataires de l’Iran, ont lancé plusieurs attaques contre des navires commerciaux et marchands dans la mer Rouge dans ce que le groupe a qualifié de campagne de vengeance contre la guerre israélienne à Gaza.
Une coalition de 11 pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, a condamné mercredi ces attaques « illégales » et « profondément déstabilisatrices ». La coalition a souligné sa sérieuse intention de « tenir pour responsables les acteurs malveillants » pour « les saisies et attaques illégales ».
Le ministre britannique des Finances a souligné la gravité de la situation lors d’un entretien avec BBC Radio 4 samedi, reconnaissant que les attaques « pourraient avoir un impact » sur l’économie mondiale.
Le ministre des Finances Jeremy Hunt a déclaré que le Royaume-Uni et ses partenaires avaient fait savoir « très clairement aux Houthis » que les actions du groupe rebelle en mer Rouge entraîneraient des « conséquences ».
« Nous n’allons pas rester les bras croisés et accepter cela, car c’est vital pour le commerce mondial », a prévenu Hunt.
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