Les médias arabes en général, et en Syrie en particulier, rapportent que dans diverses zones sous contrôle du régime syrien, les transports sont presque complètement arrêtés, notamment dans la capitale, Damas, où les rues sont pleines de citoyens attendant n’importe quel moyen de transport qui les conduira à leur destination.
Cela s’explique par l’absence presque totale d’autobus d’entreprises publiques et privées, alors que certains autobus continuent de fonctionner, profitant de la nécessité pour les gens de facturer le double de leur salaire sous prétexte de pénurie de carburant diesel et les obligeant à l’acheter au prix fort. De plus, ils chargent des passagers bien au-delà de la capacité autorisée.
Des sources gouvernementales n’ont précisé aucune date pour le retour des allocations normales pour le transport.
Dans ce contexte, les sources ont indiqué que la crise des transports est liée au retard dans l’arrivée des approvisionnements en pétrole en provenance d’Iran « en raison des conditions mondiales et de l’aggravation des conditions en mer Rouge ».
Quelques explications
il ne fait aucun doute que l’arrêt de l’approvisionnement en pétrole iranien est un signal iranien clair indiquant qu’il n’est pas satisfait de la conduite d’Assad qui s’efforce de chasser les Iraniens de son pays et de sa coopération avec les sunnites. Les efforts russes visant à repousser l’Iran et ses forces mandataires hors de vastes zones de Syrie sont également répréhensibles aux yeux de la Russie, et la réponse iranienne vise également à leur signaler que sans l’Iran, la Syrie se relèvera très rapidement et connaîtra un échec complet. Ou alors le contrôle total de la Russie sur ce pays, qui de toute façon ne fonctionne plus comme un État, n’aura aucun sens.
Dans le passé, lorsque l’Iran essayait de fournir du carburant pour sauver le régime syrien, il savait comment envoyer des centaines de pétroliers en passant par l’Irak vers la Syrie, mais apparemment, aujourd’hui, l’Iran a la motivation nécessaire pour arrêter cet approvisionnement et aussi au prix de l’arrêt de l’activité économique d’un pays en faillite et vulnérable comme la Syrie.