Le résultat de l’enquête interne sur la question de l’insoumission dans Tsahal, l’explication du chef d’état-major pourquoi il n’a pas agi contre le phénomène, et la déclaration du porte-parole sortant de Tsahal : « Je ne connais pas un seul cas de refus. Les réservistes qui ont exprimé leur ressentiment à propos des problèmes de protestation parlaient en fait de manière hypothétique ». Une preuve de plus à la thèse de manipulation du public par les dirigeants de l’opposition et les média qui lui suivent ?
JDN
Le chef d’état-major Hertzi Halevi (notre photo – armée) réagit pour la première fois au phénomène de refus de servir dans Tsahal, de la part des gauchistes protestant contre la réforme judiciaire. Yossi Yehoshua écrit aux dernières nouvelles que le chef d’état-major considère la désunion israélienne comme le plus gros problème du pays, plus que les menaces extérieures.
Lors d’une conversation avec des commandants d’escadron, des pilotes réguliers et des pilotes de réserve dans le cadre des séries de pourparlers qu’il mène pour faire face à la situation dans la compagnie, selon une personne présente à la conversation, on a demandé au chef d’état-major pourquoi il n’a pas agi avec plus de dureté contre les manifestants.
« Si j’en punis dix, j’en aurais 400 de plus », a-t-il répondu, « cet événement doit être géré avec sagesse et sensibilité. » Des sources qui l’ont entendu ont déclaré qu’il se rend compte rétrospectivement qu’il aurait dû se prononcer publiquement contre le phénomène plus tôt.
Le commentateur militaire Yossi Yehoshua écrit en outre que dans les enquêtes de Tsahal sur le phénomène de refus, ils ont remarqué deux aspects : premièrement, il y avait des « réservistes » qui avaient depuis longtemps été expulsés de l’armée et se jouaient des médias aux dépens de l’armée et de l’uniforme. D’un autre côté, beaucoup de ceux qui ont menacé d’insoumission n’ont pas refusé de se présenter finalement aux activités militaires.
Le porte-parole sortant de Tsahal, le général de brigade Ran Kochav, a abordé aujourd’hui (vendredi) dans une interview accordée au réseau Kaan avec Gili Cohen et Ronan Manelis, la question en disant : « Je ne connais pas un seul cas de refus, certainement pas de manière irrégulière. Et les réservistes qui a exprimé son ressentiment à propos des questions de protestation en fait parlé hypothétiquement, « si ça passe, et si ça arrive ». Nous avons beaucoup débattu au grand Quartier Général, et avons décidé que la discussion serait interne. »
Il a déclaré que « le débat était de savoir comment réagir, s’il fallait punir, s’il fallait répondre, s’il fallait contenir, s’il fallait autoriser, et je pense que le dilemme est juste. Il n’y a pas eu d’exercice qui n’ait pas eu lieu à cause des manifestations (personne n’a donc fait défection). «