Un ancien agent du Shin Bet passe sous couverture pour le compte des États-Unis et du MI6 dans le but de démanteter les réseaux des seigneurs de la drogue travaillant avec des terroristes.
Comment ai-je atterri ici? se demanda N, déconcerté.
L’ancien agent du Shin Bet (Agence de sécurité israélienne) était complètement “grillé”, interrogé – sans accès à un avocat – par les services secrets américains pour trafic d’armes illégal.
“Je n’avais aucun moyen de dire à ma femme où ni pourquoi j’avais disparu”, a-t-il déclaré au Jerusalem Post Magazine.
Et où donc se tapit l’ironie du sort? N. était un agent infiltré du FBI et de la DEA américaine (Drug Enforcement Administration), en train d’essayer de piéger et de démasquer ceux-là mêmes à l’arrestation desquels le service secret américain croyait justement travailler.
À ce moment-là, il espérait que son officier-traitant du FBI, Rick, le retrouverait et le sortirait de ce colossal foutoir.
Finalement, le FBI a trouvé N., mais il a fallu un certain temps pour le sortir d’affaire, car le bureau ne voulait pas compromettre les détails de l’opération d’infiltration. Mais à ce moment-là, il avait déjà été mis en accusation sur le plan criminel.
Au cours de l’épreuve, N. n’a pas révélé publiquement les détails de l’opération d’intoxication. Beaucoup d’autres, dans des circonstances similaires, se seraient confiés à la presse pour livrer leur témoignage et se battre pour retrouver leur liberté.
Il a finalement aidé ces agences à démanteler les réseaux d’une dizaine de grands seigneurs de la drogue affiliés à des organisations terroristes (dont certains que le Mossad voulait également qu’elles soient démantelés). Un dossier est en cours et ses détails ne peuvent toujours pas être révélés. Le vrai nom de N. ne peut pas, non plus, être exposé, car il est toujours impliqué dans un travail d’infiltration pour les États-Unis et pour les services de renseignements anglais, le légendaire MI6.
Le magazine a récemment interviewé N., qui a confirmé ses activités, pouvant s’appuyer sur de multiples sources au sein de la communauté du renseignement israélienne.
Bien que N., sous son identité cachée, a également été interviewé par Shani Haziza, de la chaîne 1 à l’été 2014, ce reportage comprend des informations qu’il a récemment révélées pour la première fois.
COMMENT un ex-agent de Shin Bet at-il fini par devenir un détective privé travaillant dans le cadre d’opérations d’infiltration pour des agences de renseignement occidentales? N. est né il y a environ 60 ans dans un petit moshav.
Lorsqu’il a été enrôlé dans l’armée israélienne, il a rejoint une unité de secours au combat au sein des forces spéciales.
De là, il a rejoint le Shin Bet, de 1979 à 1984, pour assurer la sécurité personnelle du Premier ministre Menachem Begin, du ministre de la Défense Ariel Sharon et d’autres hauts responsables. Il a poursuivi dans le cadre de son appartenance aux services de sécurité, avec El Al à Paris de 1984 à 1989.
Peut-être qu’un des événements qui a le plus aidé N. à rester solide dans les situations difficiles a été d’aider le “berger” Begin à surmonter la crise, quand il a appris la mort de sa femme.
N. raconte qu’en 1982, il avait pris un vol avec Begin en Californie, où le Premier ministre partait séjourner pour tenter de faire face aux critiques concernant l’incident de Sabra et Shatilla au Liban. Cet incident – dans lequel l’armée israélienne n’a pas réussi à empêcher une milice chrétienne phalangiste libanaise d’assassiner des centaines de civils dans deux camps de réfugiés, dans la région de Beyrouth – a contraint Sharon à démissionner de son poste de ministre de la Défense.
Begin séjournait au Sheraton Beverly Hills, se préparant à s’adresser à un rassemblement de 3 000 personnes le lendemain. Le matin avant l’événement, N. dit que le FBI lui avait donné, à lui et au Shin Bet, un avertissement.
Deux Arabes étaient allés dans un magasin d’armes en Californie et avaient acheté des fusils de chasse. Le soupçon était qu’ils avaient l’intention de tirer sur Begin en se rendant à l’événement, en raison des (pour venger les) massacres de Sabra et de Shatilla.
Il décrit comment lui et le Shin Bet ont décidé d’envoyer “un convoi entier avec 18 motos, un hélicoptère et une limousine.”
Mais secrètement, tout cela était un leurre.
Begin n’était pas dans la limousine, mais plutôt dans une voiture de location Hertz avec seulement le chauffeur, N. et un agent des services secrets américains.
Le convoi est parti, moins Begin, et N et le Premier ministre ont commencé à partir par l’ascenseur jusqu’à la voiture de location garée.
Brusquement, le commandant du Shin Bet, Avraham Rotem, leur a demandé de revenir pour recevoir un appel urgent du fils de Begin, Bennie, en Israël.
Sans en être informé, N. a dit à ce moment-là qu’il avait déjà compris que la femme du premier ministre, qui était déjà malade, était décédée.
En attendant que le médecin de Begin arrive pour un soutien émotionnel et médical supplémentaire, N. se tenait au côté du Premier ministre alors qu’il apprenait la nouvelle.
Menahem accompagné d’Aliza Begin. Aliza Begin (Arnold) est née le 25 mars 1920 dans la ville de Drohobych. Elle venait d’une famille aisée qui gagnait sa vie dans le secteur pétrolier. Le père d’Aliza, Zvi Herman, était un sioniste révisionniste enthousiaste et actif, qui dirigeait le mouvement Betar dans leur ville natale. Aliza elle-même a commencé à étudier l’hébreu à l’âge de 7 ans et a rejoint le Betar à l’âge de 14 ans.
N., alors âgé de seulement 28 ans, dit qu’il a vu les larmes couler sur les joues de Begin et il l’a ensuite entendu demander : «Combien de temps faudra-t-il pour rentrer à la maison? Il devait alors prendre un nouvel ensemble de dispositions de sécurité pour le voyage.
N. accompagna alors Begin, avec seulement son chef de cabinet et son médecin, pour un vol d’urgence à bord de l’Air Force One, de Los Angeles à New York, puis vers Tel Aviv dans un tourbillon de 18 heures.
Begin s’est assis en face de N. et n’a pas mangé, bu, dormi ou parlé tout le long du voyage, dit N. en racontant l’histoire.
Même s’il ne travaillait pas sous couverture à l’époque, N. dit que cette expérience et quelques autres de même ordre, l’ont aidé à rester calme dans les situations et les endroits difficiles pendant des décennies.
Tout en accompagnant différents officiels pour le Shin Bet, N. a noué de nombreuses relations de haut niveau en Afrique et s’est lié à la culture africaine.
Après avoir quitté le Shin Bet, il a passé les années 1989-1994 au Congo et en Sierra Leone pour développer une grande entreprise.
Israël n’avait pas d’ambassade en Sierra Leone et N. devint un messager par défaut pour le pays, c’est-à-dire pour le Mossad et le gouvernement israélien.
Ces connexions africaines seront cruciales en 2013 en contribuant à l’une de ses opérations d’infiltration les plus importantes contre un chef de guerre africain qui travaillait également avec des terroristes.
Au milieu des années 1990, N. s’était installé en Floride, bien que le magazine ne puisse pas révéler son emplacement exact.
N. a vendu des produits électriques, principalement à des Sud-Américains, et a progressivement appris que l’argent de certains de ses clients était lié au crime organisé.
Parfois, il était payé avec des objets de valeur. Cela l’a, finalement, conduit à un prêteur sur gages à l’occasion de la vente de l’un de ces articles.
Chez ce prêteur, N. a rencontré quelqu’un provenant de République dominicaine. Les deux hommes sont sortis prendre un café alors que l’homme essayait de déterminer si N. pouvait l’aider à acquérir des armes israéliennes pour les vendre au Mexique.
N a dit à l’homme qu’il demanderait autour de lui.
Mais peu de temps après la fin de leur réunion, alors que N. rentrait chez lui, le propriétaire du prêteur sur gages lui a téléphoné et lui a dit de retourner immédiatement à la boutique, affirmant que c’était très important. Prenant une décision rapide, N. a fait un demi-tour complet pour retourner chez le prêteur sur gages, où il a rencontré Rick, l’agent du FBI qui allait devenir son premier officier traitant.
Rick a demandé à N. d’aider le FBI à piéger le Dominicain.
N. dit avoir eu l’impression que Rick était déjà au courant de son expérience du renseignement israélien. Une vérification des antécédents du FBI aurait montré que N. était sur différentes listes pour avoir disposé d’un passeport diplomatique lorsqu’il travaillait pour El Al.
Il s’est avéré que le Dominicain était en réalité un agent infiltré des services secrets américains, qui pensait pouvoir piéger N. pour trouver d’autres trafiquants d’armes illégaux.
Dans un moment surréaliste, N. raconte avoir circulé sur une route principale à Miami un jour où il a remarqué que la route normalement encombrée était laissée à l’abandon, comme évacuée.
Soudain, une voix forte est sortie de nulle part et s’est mise à crier: “Gray Bentley, arrêtez-vous au bord de la route!” “Au début, je pensais que c’était la radio … mais ensuite j’ai vu quatre à cinq voitures avec des gyrophares déboucher rapidement par derrière “, raconte-t-il.
N. s’est rendu compte que la voix provenait d’un hélicoptère et qu’il était devenu la cible d’une poursuite à grande vitesse.
Après sa capture, des agents l’ont arrêté sous la menace d’une arme à feu, ont jeté son téléphone portable, ont ignoré ses appels à appeler Rick (ils ont supposé que l’histoire d’un officier-traitant du FBI était un mensonge) et l’ont accusé. Cela nous ramène au début de cette histoire ci-dessus.
Après 48 heures d’interrogatoire et de détention, N. a gardé la bouche fermée et n’a pas révélé son véritable rôle d’infiltration, pas même devant le tribunal.
Rick a finalement trouvé N. et lui a demandé de garder secret ce qu’il savait, pendant que l’agent du FBI essayait de négocier avec les services secrets.
Au bout de 48 heures, au cours desquelles les services secrets n’avaient toujours pas accepté de le relâcher, N. a finalement obtenu la permission de dire au tribunal à huis clos qui il était.
À ce moment-là, il a été libéré, et après une procédure judiciaire de six mois, où il ne s’est pas présenté devant la presse, les accusations ont finalement été retirées. N. dit que malgré ce désastre, son inflexibilité à maintenir sa propre couverture et celle du FBI même à un prix personnel élevé, lui ont valu une confiance absolue des Américains”.
Accélérons le pas jusqu’en 2013. Après de nombreuses opérations d’infiltration sous couverture couronnées de succès, N devait bientôt faire face à l’un de ses plus grands défis.
Un regroupement de services du FBI, de la DEA, du MI6 et des services de renseignements français a appelé N. pour prendre pour cible le chef de la centrale militaire du trafic d’armes et de drogues de Guinée-Bissau, le Contre-Amiral Jose Americo Bubo Na Tchuto (photo du haut, au moment de son arrestation).
“Bubo Na Tchuto était prospère après un coup d’État militaire “, a déclaré N.
Il ajoute que la Guinée-Bissau était devenue “la destination la plus populaire au monde pour la formation des terroristes, la distribution de drogue et le trafic d’armes”. Même le Mossad découvrait que beaucoup de terroristes originaires de différents pays et capturés, lui confiaient : «Nous nous sommes entraînés en Guinée-Bissau». La guérilla colombienne des FARC envoyait chaque jour des quantités massives de cocaïne par voie aérienne en Guinée-Bissau en échange d’armes.
Toutes les agences de renseignement voulaient éliminer ce carrefour de la drogue, des armes et du terrorisme.
“La DEA américaine a mis sur pied un groupe de travail avec les SEALs de la marine américaine, le MI6 et les services de renseignements français … Ils voulaient se débarrasser une fois pour toutes de ce ponte des trafics en tout genre et le traîner devant la justice américaine”.
L’ancien agent de haut rang de la DEA, Derek Maltz, a dirigé une grande partie de l’opération, qui comprenait toute une diversité d’équipes en roulement sur une longue période. N. dit que Maltz le considérait comme l’agent infiltré idéal pour ce job.
Lors d’un voyage à Londres, N a reçu un appel lui demandant de rencontrer l’équipe à Lisbonne.
Ils lui ont expliqué qu’ils avaient à l’intérieur du réseau un agent nommé Patrick, dont le leader avait tué le beau-père et qui cherchait à se venger.
N. raconte ce qu’était sa couverture : «J’étais un ami israélien très riche de Patrick qui peut livrer des armes israéliennes. Mais si quelque chose m’arrivait, ils n’admettraient jamais m’avoir embauché. »
Maltz, de la DEA, a même déclaré que le pays était trop dangereux pour qu’il y place un employé de la DEA (N était un entrepreneur privé).
C’était aussi secret et enfoui que possible, même si les États-Unis dédommageraient discrètement sa famille si N disparaissait en mission.
Les agences “m’ont affrété un avion pour me faire paraître plus riche. Il y avait une équipe qui travaillait pour moi dans l’avion et qui était secrètement de la DEA. “
N. décrit sa première rencontre avec Bubo Na Tchuto, ses sens à l’affût pour ne pas rater le moindre détail qui pourrait aider sa mission.
Sur le chemin de la rencontre avec l’amiral, il est passé devant une camionnette avec deux ou trois soldats à l’arrière, regardant au-dessus de cinq ou six corps sanguinolants.
Il dit avoir senti et absorbé toutes les informations qui l’environnaient, comme une garantie de survie: “Qui était Bubo Na Tchuto, comment il parlait au téléphone, qu’est-ce qu’il portait, avec quel stylo il écrivait, quelle montre il portait”.
N. raconte la scène.
“Vous êtes un commando israélien?” Demanda Bubo Na Tchuto.
“Non, je ne suis pas un commando israélien.”
“Vous êtes très riche?”
“Je ne suis pas très riche, seulement un peu. Mais vous pouvez me rendre plus riche. “Alors N. lance sa première perche.
“J’ai entendu dire que vous aviez du pétrole. Je veux un permis pour creuser et forer le pétrole “, a-t-il demandé.
L’amiral a plaidé ignorer avoir des gisements de pétrole et a demandé à N. où, en Guinée Bissau, il pensait que ces gisements pouvaient se trouver.
“Je ne peux pas vous le dire, parce que nous les avons trouvés grâce à un satellite, mais je veux une licence.”
N. dit qu’ils se sont serrés la main (“Je me sentais mal et je voulais vomir”) et ont accepté de se revoir deux ou trois semaines plus tard.
Les États-Unis ont fixé un objectif pour N. lors de la réunion suivante : être capable de suivre le dictateur à tout moment pour développer le stock des informations disponibles sur son réseau et ses mouvements, afin de déterminer le meilleur moyen de l’arrêter.
“J’ai conseillé les Américains en leur disant qu’il aime les montres en or. Nous avons donc décidé que j’allais porter une montre avec GPS “, explique-t-il.
Comment N. a-t-il demandé au dictateur de porter la montre? Quand ils se sont rencontrés cette fois-là, N. a laissé tomber un commentaire désinvolte.
“Grâce à vous, en passant par l’aéroport de Zurich, j’ai acheté cette nouvelle montre pour moi. Et je suis tellement content, maintenant, que nous puissions passer un marché et que je puisse extraire du pétrole dans votre pays. »
Bubo Na Tchuto a mordu à l’appât, remarque N..
“C’est une très belle montre. Rose-or, très belle. “
” Vous l’aimez ? La prochaine fois, je vous rapporterai la même (chose) », a répondu N.
“Êtes-vous sérieux?” a demandé le leader guinéen.
“Oui. En fait, vérifions si c’est la même taille. “
Il n’y avait pas de hasard, c’était exactement la même taille.
“Ok, c’est une montre qui vous va très bien. Je le vois, c’est évident. Gardez-la, j’en aurai une nouvelle», a déclaré N., ajoutant avec un sourire que « même quand il allait aux toilettes, ils [les services de renseignements américains] le savaient ».
La dernière étape consistait à piéger Bubo Na Tchuto, ce qui était beaucoup plus facile à dire qu’à faire. C’était un homme qui était paranoïaque à l’idée de sortir d’un pouce de Guinée-Bissau et qui était constamment entouré de gardes lourdement armés.
N. a vendu au militaire de Guinée Bissau, l’idée de transférer 2 M €. en espèces et en matériel pour lui via le yacht de N, juste au large du pays, où personne ne le remarquerait.
Mais le vice-amiral a envoyé une équipe de cinq hommes en reconnaissance, pour vérifier le yacht avant de prendre le risque de mettre les pieds dans les eaux internationales.
Les seules choses que les cinq hommes ont vues lors de leur inspection étaient N., le capitaine du navire et une femme séduisante qui leur servait des bières et du whisky. N. leur a également donné une enveloppe d’argent.
L’équipe a fait savoir au contre-amiral que tout allait bien et il est venu les rejoindre. Ce n’est que lorsqu’il est arrivé qu’il a appris que la femme qui servait des boissons était un agent de la DEA et qu’il y avait 17 agents de la marine, des agents de la CIA et de la DEA cachés dans la salle de chargement sous le pont. Lui et ses gardes ont tous été arrêtés avant de pouvoir réagir.
“Bubo Na Tchuto était tellement choqué qu’il n’a pas pu parler pendant deux jours”, dit N en passant.
POURQUOI N. révèle-t-il son histoire maintenant? – avant qu’il soit mis hors-circuit et puisse divulguer son vrai nom complet ? Il dit qu’il est “dans la soixantaine, au bout de son cheminement dans le cadre des opérations spéciales et “je suis sûr que si je ne dis pas les choses maintenant, quand ma mémoire est encore bonne, plus tard ma mémoire sera pire et peut-être que ni moi, ni les gens qui me connaissent ne serons plus en vie » et toutes ses expériences seront à jamais perdues.
Il y a peut-être plus que cette histoire que N. veut partager à ce stade, dont un livre en anglais qu’il écrit.
Comme la plupart des choses de sa vie, il ne risque de le partager pleinement qu’au moment exact et pour le but précis qu’il a méticuleusement planifié.
Yonah Jeremy Bob
Yonah Jeremy Bob est l’analyste du renseignement, du terrorisme et de la sécurité du Jerusalem Post. Il couvre le Mossad, une variété d’articles sur les renseignements, sur le terrorisme, le contre-terrorisme et les armes de destruction massive en Israël et dans le monde, ainsi que sur les interrogatoires et des actes d’accusation du Shin Bet. Yonah est également bien relié à tous les principaux ministères israéliens depuis ses anciens postes au sein de Tsahal, du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Justice.
En tant qu’analyste juridique, il écrit sur la guerre et le droit international, la Cour pénale internationale, la ministre de la Justice Ayelet Shaked, les comités de la Knesset et les principales affaires terroristes, constitutionnelles et pénales aux États-Unis et en Israël.
Yonah a été interviewé et commenté par CNN, la BBC, Skynews, Voice of America, Reuters, la radio KABC Los Angeles, la radio KABC New York, Russia Today et une série d’autres programmes télévisés et radiophoniques. Yonah donne également des conférences sur les affaires étrangères aux États-Unis, au Canada et en Israël.
Originaire de Baltimore aux États-Unis, Yonah a obtenu son diplôme avec distinction à la Columbia University et à la Boston University Law School. Il est marié et père de trois enfants.
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