Les relations entre l’Inde et Israël sont au beau fixe dans de nombreux domaines, mais les Indiens sont particulièrement impressionnés par le leadership qu’a pris Israël dans les technologies climatiques.
Ainsi, le système de gestion des eaux usées développé par Israël constitue un sujet d’admiration pour l’Inde, d’autant qu’Israël, terre aride, en est très fier.
Ainsi a été organisée le 21 septembre 2022 une exposition consacrée à la technologie climatique. Les responsables y ont vu un fil conducteur entre les technologies de l’agriculture, de l’eau, du climat et du désert, à savoir la croissance économique durable et l’action climatique.
La ministre israélienne de la protection de l’environnement, Tamar Zandberg, a déclaré lors d’une interview accordée à NDTV : « Le marché parle et l’argent parle ». L’idée est donc que le gouvernement apporte une aide financière pour stimuler l’industrie.
Mais cela ne suffit pas, car le retour sur investissement (ROI) est faible. Elle estime que les gouvernements doivent stimuler les marchés. « Habituellement, nous pensons que les marchés peuvent se gérer eux-mêmes et se corriger. Mais dans un climat qui est un peu plus difficile en raison des défis à relever, il faut un certain temps avant d’obtenir un retour sur investissement. C’est là que les gouvernements doivent intervenir », explique Mme Zandberg, en faisant référence au groupe I2U2, composé de l’Inde, d’Israël, des Émirats arabes unis et des États-Unis, comme vecteur de l’action climatique. Il existe déjà un accord de 2 milliards de dollars pour les parcs alimentaires en Inde, et un autre de 330 millions de dollars pour l’énergie renouvelable dans le Gujarat.
L’essentiel de l’action en faveur du climat consiste à réduire la consommation de combustibles fossiles pour produire de l’électricité et à diminuer les émissions de CO2, liées de manière indiscutable par les scientifiques aux phénomènes météorologiques extrêmes.
Au Planetech World 2022, il n’y aura peut-être pas de participation officielle de l’Inde, mais Vivekand Tiwari, un jeune Indien et cofondateur d’une start-up d’agritech, ClimateCrop est venu en tant qu’étudiant et lorsque le projet sur lequel il travaillait était prêt à être commercialisé, il a reçu une offre.
Tiwari décrit Israël comme son « karmabhoomi » (le pays où on travaille) et affirme avoir trouvé sa vocation : créer une entreprise dans son pays en s’appuyant sur l’innovation. C’est la clé pour l’Inde, dit-il. « Dans l’agriculture ou l’industrie, il faut être innovant et développer les technologies de base. Même le secteur des services est très bien développé mais il doit être plus innovant, ce qui conduira à plus d’entrepreneurs et générera plus d’emplois. »
Source : NDTV – India News & Israël Valley