L’immobilier en Israël ou la Catastrophe historique

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Une nouvelle étude publiée pour la première fois indique que les prix des terrains résidentiels ont bondi de centaines de pour cent depuis l’arrivée du « nouveau gouvernement » (Gouvernement Bennett).
Dans le même temps, l’Autorité foncière israélienne a connu une forte augmentation de ses revenus, dépassant considérablement les estimations budgétaires.
En 2019, les acheteurs de terrains devaient payer environ 240 000 NIS par unité de terrain, au premier semestre 2022, c’est déjà environ 540 000 shekels.
Les prix des terrains résidentiels (attribués par l’Autorité foncière d’Israël) ont grimpé de centaines de pour cent au cours des deux dernières années – selon les données d’une nouvelle étude publiée ici pour la première fois. Selon les données de la recherche, au cours de l’année écoulée et surtout depuis la montée du « gouvernement Bennett », de la fin de 2021 à la fin de cette année, la charge financière des acheteurs d’appartements a considérablement augmenté – et ils ont été contraints payer des centaines de pour cent de plus que prévu. Dans le même temps, l’Autorité foncière israélienne (RAMI) a connu une forte augmentation de ses revenus, dépassant considérablement les prévisions budgétaires.
L’étude, compilée par l’avocat Ron Rogin de l’Université de Haïfa (conférencier externe), un expert foncier, est basée sur les données du comptable général du ministère des Finances, de l’Autorité foncière d’Israël et du Bureau central des statistiques. L’Autorité foncière d’Israël est le principal organisme qui alloue des terrains résidentiels en Israël.
À partir de 2021 et plus encore en 2022, les revenus du RAMI ont explosé : alors qu’en 2018-2020, les revenus du RAMI s’élevaient à environ 13 milliards de shekels par an, en 2021, avec l’aggravation des prix de l’immobilier, le montant a bondi à 31,5 milliards de shekels. La majeure partie de l’augmentation s’est produite à la fin de 2021. En 2022, le chiffre devrait encore grimper, au moins à 36 milliards.
L’année 2021 a été une année sans précédent en termes de portée de la collecte des permis par l’Autorité foncière israélienne auprès des citoyens du pays – par rapport au budget approuvé dans la loi de finances pour 2021. L’augmentation des revenus a été considérablement plus élevée que le volume de la commercialisation des logements au cours de ces années – c’est-à-dire que les Israéliens paient des centaines de pour cent de plus pour le même terrain.
Selon l’étude, en 2015-2016, la collecte était d’un montant moyen d’environ 175 000 shekels par unité de terrain et par unité résidentielle. En 2019, les acheteurs de terrains devaient payer environ 240 000 shekels par unité de terrain et en 2021. le chiffre est passé à 450 000 shekels Au premier semestre 2022, il est déjà d’environ 540 000 shekels – un écart de 125% en moins de 3 ans, et 3 fois depuis 2016.
Les énormes excédents de collecte devant la loi budgétaire sont un défaut stratégique fondamental », écrit Rogin, « c’est un défaut fondamental, indiquant une politique consistant à imposer une lourde charge financière au public des acheteurs d’appartements en Israël ».
L’écart par rapport au budget approuvé de Rami devrait atteindre jusqu’à 10 fois, avec un excédent de collecte prévu de plus de 20 milliards de shekels d’ici à la fin de l’année – ceci par rapport à une planification budgétaire de 2,7 milliards de shekels. Israël », déclare Rogin, qui qualifie la situation actuelle de « catastrophe historique » pour les jeunes Israéliens et les acheteurs d’appartements.
Le ministre du Logement Ze’ev Elkin et l’Autorité foncière israélienne ont refusé de commenter.
En résumé, l’État d’Israël a laissé faire une escroquerie nationale, puisque la terre qui appartient aux Israéliens a fait l’objet d’un hold-up au bénéfice d’une « Autorité » sans scrupules, privant des milliers d’Israéliens de la possibilité d’avoir leur maison.
Le système de vente des terrains par enchères est l’un des moteurs de la spéculation abusive, où tout le monde a cru que les prix, grâce à la spéculation sans fin, pouvaient grimper jusqu’au ciel. On se retrouve avec des appartements entourés de terrains vagues à plusieurs millions de shekels valant 2 à 3 fois les prix européens. Vendre à Netanya un appartement à 18.000 €/m² , c’est acheter un billet de 20 NIS à 100 NIS. Les dindons de la farce sont ceux qui ont cru qu’ils seraient toujours couverts par la pyramide de Ponzi.
Imaginer comme l’ont fait plusieurs promoteurs, que des programmes de 500 appartements trouveraient preneurs entre 8 à 10 millions de NIS l’appartement, en pleine crise économique, en période de licenciement, alors que le marché spéculatif s’écroule, va engendrer des faillites à cause des dettes insurmontables, puisque les taux d’intérêts ont été multipliés par cinq ou six.
Les acheteurs ont ouvert les yeux, les vendeurs ont du mal à voir la réalité.
JForum & Chaine 14.

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