Les liaisons dangereuses entre Bariza Khiari, potentielle future ministre de Macron, et l’islam

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Macron au Technion de 'Haïfa. Il sert la main à un jeune francophone...

Le macronisme est une idéologie politique aux contours difficilement perceptibles. L’ambiguïté traverse de part en part Emmanuel Macron et les différentes personnalités politiques, essentiellement des caciques du PS et des élus de droite en déshérence, qui composent En Marche.

Certes, la divagation en politique n’est pas née avec Macron, même si semble-t-il ce dernier œuvre continuellement à la légitimation et à la glorification de ces conduites qui ne font pas honneur à la fidélité et à la loyauté. Mais passons, car derrière la confusion et l’ambiguïté, on trouve parfois des zones d’ombres inquiétantes, qui laissent présager le pire pour une France exsangue après cinq années interminables de hollandisme.

Tapis dans l’ombre du rassemblement se cachent parfois des personnalités inquiétantes, qui sous des aspects politiques rassurants et prétendument modernes s’avèrent être des porte-voix d’idéologies sournoises et mortifères pour la France.

Bariza Khiari fait partie de ces personnalités de l’ombre, qui à quelques jours de l’élection présidentielle, doivent impérativement être mises au jour. Il s’agit pour les Français de connaître la vérité, celle que les médias dominants, en grande partie inféodés au pseudo macronisme triomphant tendent à occulter. Cette personnalité centrale d’En Marche, membre de la garde rapprochée de Macron et potentielle ministre de l’éducation en cas d’élection de ce dernier, a de quoi inquiéter les Français soucieux de préserver une certaine idée de la France, ainsi que de ne pas livrer la France aux idéologies mortifères.

En cas de victoire, Macron pourrait nommer ministre de l’éducation cette musulmane soufie fidèle à l’esprit de l’héritage mohammadien

Le parcours personnel et politique de la déléguée nationale d’En Marche a de quoi inquiéter celles et ceux pour qui la France est certes façonnée par la culture chrétienne, mais qui néanmoins chérissent cette France qui a érigé la laïcité comme l’une de ses valeurs essentielles. En effet, cette franco-algérienne, née à Ksar Sbahi en Algérie de parents fervents militants du FLN et sénatrice PS de Paris depuis près de 15 ans, n’a jamais caché son militantisme pro-islam. Cela n’a évidemment rien de répréhensible. Néanmoins, si une potentielle ministre de l’éducation manifestait dans les mêmes proportions que Bariza Khiari une foi catholique aussi débordante, nul doute que les médias s’alarmeraient très vite de cette menace aux valeurs de la République.

L’idéologie portée par Bariza Khiari est un danger pour la République, car sa proximité avec le CCIF, et notamment avec l’inénarrable Marwan Muhammad, est révélatrice de ce double discours insidieux que pratique à merveille une certaine frange de l’élite de la communauté musulmane.

Pour rappel, en 2011, Bariza Khiari déclarait que pour elle, « le problème ce n’est pas Tariq Ramadan, c’est le gouvernement ». Cette phrase venant exempter Tariq Ramadan de toute logique idéologique tendant à paver la voie à l’islamisme a de quoi surprendre. Prononcée en 2011, alors que Nicolas Sarkozy et son gouvernement essayaient alors de repenser la place de l’islam en France, elle témoigne des allégeances douteuses de Bariza Khiari.

Pour la sénatrice PS, parler d’islam revient de facto à « créer des peurs » en agitant le chiffon rouge de l’immigration, et en procédant à des raccourcis fallacieux entre religion et fondamentalisme. Si ce type de discours pouvait bénéficier d’une certaine tolérance en 2011, six ans plus tard il est intolérable pour une grande majorité des Français. Les différents attentats qui ont touché la France ont fait voler en éclats la tolérance à l’égard d’acteurs islamistes radicaux comme Tariq Ramadan.

Et à ce titre, cette proche de Macron et future ministrable, s’est gravement fourvoyée il y a quelques mois dans un appel publié dans le JDD en faveur d’une réflexion sur la place de l’islam en France.

Quand Bariza Khiari rendait hommage aux victimes du terrorisme… en oubliant de faire référence aux victimes de l’école Ozar Hatorah et à celles de l’Hyper Cacher de Vincennes
Dans cet appel publié fin juillet 2016, et impulsé par Bariza Khiari, 42 « intellectuels » musulmans se déclarent être prêt à « assumer [leurs] responsabilités » en matière de réflexion autour de la structuration de l’islam. Si l’on excepte le flou inhérent à cet appel, et la confusion des genres tiraillant ce discours qui oscille perpétuellement entre politique et religieux, c’est surtout l’absence de toute référence aux victimes juives des attentats qui ont touché la France au cours de ces dernières années qui a suscité l’émoi.

Alors que cet appel débute par une énumération des différents attentats ayant ciblé notre territoire, n’importe quel lecteur est très vite interloqué et choqué par l’absence de tout hommage aux victimes de l’école Ozar Hatorah à Toulouse et aux victimes de l’HyperCacher de Vincennes.

La logique ultra communautariste qui anime la grille de lecture de Bariza Khiari aurait-elle éclaté au grand jour à l’occasion de cet appel ? Doit-on y voir la preuve flagrante d’une vision de la société française avec des citoyens de second ordre, dont les Juifs feraient partie ? Le Crif avec notait avec « inquiétude » cet « oubli lourd de sens ». Un oubli qui constitue pour le Crif « un affront à la mémoire des huit victimes de ces deux attentats, qui ont été ciblées par le terrorisme parce que Juifs ». Le Crif dans le même communiqué de presse critique tout particulièrement la « mémoire sélective » de Bariza Khiari et des signataires de cette tribune.

Par ailleurs, faut-il rappeler à nos lecteurs que cet appel a notamment été cosigné par Rahmene Azzouzi, chef du service urologie du CHU d’Angers, grand admirateur de l’islamiste Tariq Ramadan et animé par une vision du monde problématique. Dans une tribune relayée par Médiapart, Rahmene Azzouzi, critique par exemple la place occupée par la communauté juive dans la vie politique française. Dans une tribune à la Tariq Ramadan, où la victimisation à outrance de la communauté musulmane est utilisée comme une arme de propagande pour propager une vision du monde insidieuse, Rahmene Azzouzi regrette que « l’élan républicain du 11 janvier » se soit terminé « dans la synagogue de la Victoire, en présence des Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du gouvernement israélien sous les cris de « Bibi » et de nombreux drapeaux israéliens agités dans un lieu de culte par des citoyens français de confession juive ». L’auteur de la tribune critique également l’ « ostracisation permanente » de Tariq Ramadan, décrit comme un « intellectuel contemporain hors norme », au profit de Zemmour et Finkielkraut.

Sans vouloir extrapoler la pensée du cosignataire de l’appel lancé par Bariza Khiari, il est manifeste que Rahmene Azzouzi divise le monde entre d’un côté les musulmans et de l’autre les Juifs.

Cela est regrettable. Cela porte gravement atteinte au vivre ensemble que nous chérissons tous. Cela porte atteinte également aux valeurs de la République, sans lesquelles aucun ordre ni aucune stabilité ne sont possibles en France.

En matière de respect des lois et des valeurs de la République, la sénatrice d’En Marche, elle non plus, est loin d’être un modèle.

Le rôle trouble de Bariza Khiari à la tête de l’Institut des Cultures d’Islam

Dans Non je ne me tairai plus, livre publié le 8 mars de cette année, Amine El Khatmi, élu socialiste et musulman montre la face cachée des collusions entre une certaine élite socialiste et l’islamisme radical. Pour cet élu, difficilement soupçonnable d’islamophobie, les socialistes tendent à nouer des pactes du diable avec des acteurs ouvertement antirépublicains. « Sur des questions aussi fondamentales que celles de la laïcité et de la résistance au communautarisme, les socialistes ne sont pas en ordre de bataille. Sur le terrain, des élus passent des compromis inacceptables » écrit le jeune élu socialiste.

Parmi les élus accusés de collusion avec l’islamisme radical par Amine El Khatmi on retrouve notamment une certaine Bariza Khiari. L’auteur explique ainsi que des élus locaux et des parlementaires ont trouvé la parade pour financer des lieux de culte sans enfreindre l’article 2 de la de 1905, qui précise que la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte. Pour contourner cette loi majeure de notre République, certains élus versent leurs subventions à des associations présentées officiellement comme engagées dans un combat uniquement culturel, mais qui poursuivent en réalité une finalité bien plus perfide et sournoise : mettre en place des montages financiers complexes pour financer la création de mosquées grâce à de l’argent public.

Archétype même de ces montages financiers complexes, l’Institut des Cultures d’Islam dirigé par Bariza Khiari est révélateur de ces pratiques qui bafouent ouvertement les valeurs républicaines. De concert avec Anne Hidalgo, toujours aussi complaisante à l’égard d’acteurs qui gravitent pourtant dans des sphères foncièrement anti-républicaines, Bariza Khiari a fait voler en éclats les frontières entre culturel et cultuel.

L’ICI est situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris, et cohabite en son sein une école où est enseigné l’arabe littéraire et… une salle de prière pilotée par la Grande Mosquée de Paris, mais financée par de l’argent public. Interrogée en septembre 2016 par Bernard de La Villardière dans le cadre de son émission « Dossier Tabou », Bariza Khiari, acculée par les faits manifestes et incontestables, reconnaîtra du bout des lèvres que le centre, financé par la municipalité de Paris, est bel et bien une seconde mosquée de Paris.

Cela est révoltant, et jette le discrédit tant sur Bariza Khiari que sur Emmanuel Macron. Comment un candidat à l’élection présidentielle, peut-il accepter que l’une de ses proches se soit ainsi compromise dans une organisation bafouant impunément et ouvertement l’esprit même de la République française ?

Si Bariza Khiari devient ministre de l’éducation, l’œuvre de déconstruction entreprise par Najat Vallaud Belkacem sera parachevée

Ma conception de la République est foncièrement laïque. Comme nombre de Français, je suis conscient des dangers que font peser les liaisons dangereuses entre une pensée portant en son sein des logiques potentiellement mortifères et la République.

De fait, il apparaît essentiel de se mobiliser avec ardeur pour mettre sur le devant de la scène cette menace que l’irresponsable Emmanuel Macron fait peser sur l’avenir de notre pays. Il est intolérable pour un républicain patriote comme moi d’assister au sacrifice de notre nation pour des intérêts bassement électoralistes.

Bariza Khiari a intégré l’équipe d’En Marche pour ajouter une touche de diversité, ce concept à la mode qui voit dans le multiculturalisme l’idéal suprême vers lequel toutes les sociétés doivent impérativement tendre, dans son entourage politique. Il s’agit derrière cette décision d’avoir une porte-parole à même d’influencer la communauté musulmane, comme avait su si bien le faire il y a quelques années François Hollande en propulsant Najat Vallaud Belkacem, jeune franco-marocaine sur le devant de la scène. Et pour quel résultat ?

Najat Vallaud Belkacem, à l’heure du bilan et du solde de tout compte du quinquennat de François Hollande, apparaît comme l’une des artisanes les plus acharnées de l’œuvre global de déconstruction des piliers de notre République et de notre pays. Avec patience et acharnement elle a œuvré pendant de longs mois au dépeçage de notre culture française.

Bariza Khiari, si elle accède à son tour au poste de ministre de l’éducation, parachèvera cette œuvre de déconstruction funeste.

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Source : Agoravox.fr

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