Il s’avère que, finalement, le tribunal de La Haie va lancer enquête contre Israël et ses « crimes de guerre ».
C’est son droit, ou peut-être pas, du fait que, si déjà, il y aurait nombre d’autres pays à la conduite de loin plus grave et plus sanglante auprès desquels il faudrait enquêter, et pas des moindres, mais mettons ce détail de côté.
Ce qui est intéressant avec la décision du procureur général de cette institution, Mme Fatou Bensouda, en date du 3 mars 2021, d’ouvrir une enquête de la CPI sur les crimes commis dans dans les territoires palestiniens occupés, c’est la date de départ à partir de laquelle l’enquête est censée s’intéresser à ce qui a été fait dans le domaine en question. Le 13 juin 2014. Cela ne vous dit rien ? A nous non plus, mais l’Histoire n’a pas oublié cette date : c’est LE LENDEMAIN du jour où les gens du Fata’h ont kidnappé trois jeunes israéliens, Gil-Ad Shaer (16 ans, originaire de Talmon), Naftali Fraenkel (16 ans, originaire de Nof Ayalon) et Eyal Yifrach (19 ans, originaire d’El’ad) הי »ד tandis qu’ils faisaient de l’auto-stop pour se rendre chez eux. Leurs corps sont découverts le 30 juin, dans un champ à l’entrée de Halhoul (en) près de Hévron, au terme de l’opération militaire Shouvou a’him (« Gardiens de nos frères ») visant à les retrouver ainsi que leurs ravisseurs présumés, Marouane Kawasmeh et Amer Abou Eisheh, membres de la cellule ‘Hévron du Hamas.
Autrement dit, Mme Fatou Bensouda passe l’éponge sur le drame qui a eu d’importantes incidences en son temps dans les relations entre les deux partis, et ne tient absolument pas à ce que l’on juge la conduite criminelle et cruelle des Palestiniens.
Les parents de ces trois jeunes ont fait paraitre là une lettre dure : « Si nous avions pu rencontrer la procureure en face à face, à titre de parents face à une personne qui doit elle aussi avoir des enfants, nous lui aurions fait savoir nos sentiments de ce jour passé, comment en un instant nos vies ont totalement changé de phase – ce jour qu’elle a décidé d’effacer du dossier, à titre de procureure… Cette décision repose sur une faute, et ne pourra avoir comme conséquence qu’une conclusion fallacieuse. Une telle prise de position vient apporter de l’honneur aux criminels qui ont osé tuer nos enfants et encourage le crime à venir. »
Ils ont conclu : « Le fait même de décider d’enquêter sur la conduite de l’armée, et uniquement à partir du lendemain du jour du meurtre de nos enfants, prouve déjà maintenant vers quoi cette affaire va nous mener. »
Le monde à l’envers. Peut-être qu’Israel devrait raser Gaza et ses habitants pour que la Cour Européenne
condamne les dirigeants et habitants de Gaza? Vivement la venue de Machia’h.